Les autorités avaient été alertées par les plaintes d’habitants qui s’exprimaient dans le cadre d’une émission de la « Voix du Liban ».
Et il a fallu donc que les citoyens lésés tirent la sonnette d’alarme pour que les départements concernés se décident à intervenir. Mais la question qui se pose est de savoir si le contrôle sanitaire sera maintenu pour s’assurer de la bonne qualité des produits laitiers.
« Notre objectif n’est pas de priver les gens de leur source de revenus, a expliqué M. Sleimane, mais de protéger la santé publique. Les propriétaires de ces 37 usines doivent présenter une demande officielle aux autorités concernées. Notre rôle est de fermer les établissements illégaux après leur avoir accordé un délai de 15 jours à partir du moment où ils sont notifiés de la décision. »
Pour sa part, Ali Hassan Khalil, ministre de l’Agriculture, a déclaré à la « Voix du Liban » que les usines en question « sont non seulement en situation d’illégalité, mais elles ne respectent pas les critères minimum d’hygiène ». « Ce n’est pas seulement une affaire de fonctionnement illicite, il s’agit d’une question de contrôle de la qualité », a-t-il ajouté.
Précisant qu’il appuyait la décision du mohafez, M. Khalil a indiqué que des mesures d’organisation de ce secteur, vital pour une bonne partie des agriculteurs, avaient déjà été prises.
« Nous avons commencé à organiser des ateliers de travail pour préparer la reprise du travail, dès le mois prochain, dans les centres de stockage du lait de la Békaa, a-t-il ajouté. Cette mesure aura des conséquences très positives sur ce secteur agricole, et permettra aux agriculteurs de rester en contact avec les usines qui répondent aux critères en vigueur. »
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