Rechercher
Rechercher

Actualités

Rectificatif Légalité et légitimité au Liban : des relations conflictuelles

Une malencontreuse erreur technique s’est glissée dans l’article du professeur Jean Salem consacré au mémoire de maîtrise de notre collaborateur Michel Hajji Georgiou sur le thème « Légalité et légitimité dans le système politique libanais en temps de crise » et paru dans notre édition du samedi 23 août. Un mot a disparu du texte original, dénaturant le sens de la pensée de M. Salem. « En principe, le légal doit être présumé légitime, et ce sous peine de l’anéantir dans ses fondements, son autorité et son existence même ; mais il n’est présumé légitime, d’une présomption non irréfragable, et qui cède devant l’évidence de la violation des normes supérieures de la légitimité, telles qu’elles découlent du droit naturel, du droit des gens et du consensus solidement établi des nations, sorte de commun dénominateur et patrimoine de la civilisation universelle. Dès lors, on est amené à affirmer qu’il n’est normalement pas de légitimité qui ne se coule dans un cadre légal, lequel la consacre, l’explicite et la formule dans la règle de droit, la loi positive, mais qu’elle garde la possibilité de s’en détacher », peut-on lire au deuxième paragraphe de l’article de M. Salem.
Le mot « que » a sauté de la phrase, la rendant inintelligible. On aurait dû lire en fait: « En principe, le légal doit être présumé légitime, et ce sous peine de l’anéantir dans ses fondements, son autorité et son existence même ; mais il n’est que présumé légitime, d’une présomption non irréfragable, et qui cède devant l’évidence de la violation des normes supérieures de la légitimité, telles qu’elles découlent du droit naturel, du droit des gens et du consensus solidement établi des nations, sorte de commun dénominateur et patrimoine de la civilisation universelle. Dès lors, on est amené à affirmer qu’il n’est normalement pas de légitimité qui ne se coule dans un cadre légal, lequel la consacre, l’explicite et la formule dans la règle de droit, la loi positive, mais qu’elle garde la possibilité de s’en détacher. »
Une malencontreuse erreur technique s’est glissée dans l’article du professeur Jean Salem consacré au mémoire de maîtrise de notre collaborateur Michel Hajji Georgiou sur le thème « Légalité et légitimité dans le système politique libanais en temps de crise » et paru dans notre édition du samedi 23 août. Un mot a disparu du texte original, dénaturant le sens de la...