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TOURISME - De juin à septembre, des avions qui affichent complet L’été 2003, une saison faste pour les compagnies d’aviation desservant Beyrouth (photos)

Pour l’aéroport de Beyrouth ou encore pour les compagnies d’aviation opérationnelles au Liban, l’été 2003 était bien faste. Actuellement, ces entreprises se préparent aux grands départs et l’overbooking est roi, au point que certains agents rêvent de «pouvoir installer les passagers sur les ailes des avions ». De juin à septembre, des vols supplémentaires réguliers ont été prévus. D’autres vols appelés «extrasections», que les compagnies ajoutent à leurs horaires selon les besoins, figurent également au programme de plusieurs entreprises.

Qui sont les passagers qui ont emprunté les vols vers et à partir de Beyrouth? Des touristes arabes certes mais aussi et surtout des Libanais établis à l’étranger retournant au pays pour les vacances et en provenance notamment des États-Unis, du Canada, d’Amérique latine et d’Europe.
Pour les mois de juillet, d’août et de septembre, la MEA a ajouté à ses vols réguliers – qui affichent complet – 26 «extrasections», qui desserviront les lignes de Beyrouth-Ryad (4 vols réguliers par semaine), Beyrouth-Koweït City, Beyrouth-Dubaï et Beyrouth-Londres (trois destinations desservies chacune par un vol quotidien régulier) et Beyrouth-Paris (trois vols quotidiens en collaboration avec Air France).
À la MEA, on n’omet pas de préciser que les vols qui empruntent d’autres lignes européennes et arabes, notamment les allers-retours vers Francfort, Düsseldorf, Amman et Le Caire, sont pleins.
Certaines compagnies d’aviation arabes ont pratiquement doublé le nombre de leurs vols desservant Beyrouth. C’est le cas de Qatar Airways qui effectue tout au long de l’année un vol régulier de Beyrouth à Doha et vice versa. De juillet à septembre, la compagnie a décidé de desservir cette ligne avec deux vols quotidiens réguliers.
La bonne humeur règne à la Saudi Airlines, laquelle affiche complet depuis le début de l’été. Et depuis le 10 août, ce sont les avions qui empruntent le chemin du retour vers les villes saoudiennes qui sont pleins à craquer. En basse saison, la compagnie saoudienne dessert le Liban avec 10 vols réguliers par semaine, 5 au départ de Djeddah et 5 autres au départ de Ryad.
Du 15 juin au 30 septembre, une dizaine de vols réguliers hebdomadaires ont été ajoutés. Ainsi, depuis le début de l’été, tous les jours, deux avions atterrissent à Beyrouth, l’un en provenance de Djeddah et l’autre de Ryad. Les mercredis et samedis, un vol en provenance de Dammam se pose à l’AIB.
À la fin du moins d’août, et si le besoin s’en fait sentir, la compagnie mettra à la disposition de ses passagers cinq vols supplémentaires.
Les avions de la KLM, de la British Airways et d’Air France, en provenance ou en partance vers Amsterdam, Londres et Paris, affichent également complet. Auprès de ces compagnies, on vous parle surtout des émigrés libanais qui prennent l’avion de New York, Montréal, Rio, Bogota et beaucoup d’autres villes du Nouveau Continent, pour emprunter ensuite une connexion d’une capitale européenne vers Beyrouth.
La KLM, qui avait allégé ses activités vers la capitale libanaise durant la guerre d’Irak, a repris ses vols quotidiens réguliers vers Beyrouth dès le mois de juin. Les avions sont pleins et selon le nombre des passagers, deux types de Boeing opèrent la ligne Amsterdam-Beyrouth. On précise également que du 25 août au 7 septembre, les avions de la ligne Beyrouth-Amsterdam sont surbookés.
Même son de cloche à la British Airways, où l’on explique – comme partout ailleurs – que de la mi-juin à la mi-juillet, ce sont les avions qui arrivent à Beyrouth qui «font face à la pression». Au mois d’août, c’est le départ de la capitale libanaise qui devient difficile.
Dès la fin de ce mois et jusqu’au 10 septembre, les avions de la British Airways sont surbookés. La plupart des passagers qui empruntent les 11 vols hebdomadaires Beyrouth-Londres (et vice versa) de la compagnie sont libanais. Ils effectuent des correspondances dans la capitale anglaise vers plusieurs destinations américaines.
Air France a maintenu ses trois vols quotidiens vers Beyrouth, en collaboration avec la MEA. Pour l’été 2003, quatre extrasections, soit quatre vols supplémentaires ont été prévus. Deux sont assurés par l’entreprise française et deux autres par la compagnie libanaise. Les passagers des avions d’Air France, pleins depuis le mois de juin, ne viennent pas uniquement de Paris mais aussi de diverses villes d’Amérique du Nord et d’Amérique latine ainsi que des capitales africaines, Air France étant l’une des rares compagnies présentes au Liban à desservir les pays d’Afrique française.
Plus de 350000 voyageurs (transit, aller et retour) ont emprunté au cours du mois de juillet dernier l’aéroport de Beyrouth. Selon les informations dispensées par l’AIB, ce chiffre est supérieur de 14% à celui enregistré en juillet 2002. Pour l’AIB et pour les compagnies d’aviation, l’été 2003 était bien faste. Une manière peut-être de couvrir les pertes occasionnées par la guerre d’Irak et d’effectuer des gains.

Patricia KHODER
Pour l’aéroport de Beyrouth ou encore pour les compagnies d’aviation opérationnelles au Liban, l’été 2003 était bien faste. Actuellement, ces entreprises se préparent aux grands départs et l’overbooking est roi, au point que certains agents rêvent de «pouvoir installer les passagers sur les ailes des avions ». De juin à septembre, des vols supplémentaires réguliers...