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Actualités

Développement - Le chef de l’État a inspecté les chantiers de l’échangeur de Zouk Mosbeh et du barrage de Chabrouh Lahoud promet de mettre fin au gaspillage des ressources hydrauliques(photos)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a assuré hier que les ressources hydrauliques du Liban ne seront plus gaspillées et réaffirmé la détermination de l’État à édifier des barrages dans plusieurs régions du pays. Le général Lahoud a tenu ces propos au cours d’une visite au chantier du barrage de Chabrouh, dans le Kesrouan. Sur son chemin, il s’est arrêté à Zouk Mosbeh pour s’informer des raisons pour lesquelles les travaux de construction de l’échangeur ont tardé et a obtenu de l’entrepreneur la promesse de terminer l’ouvrage routier avant la fin de l’année.
Le chef de l’État est arrivé à 11h à Chabrouh, en compagnie du commandant de la garde présidentielle, le général Moustapha Hamdane. Il a été accueilli par le directeur général des ressources hydrauliques et électriques et par le chef du département des installations techniques au ministère de l’Énergie et de l’Eau, Fadi Komair et André Atallah, ainsi que par les ingénieurs et les responsables des sociétés en charge du chantier.
Avant d’effectuer sa tournée sur les lieux, le président a inauguré le tunnel qui relie la source de Nabeh el-Laban au barrage, après avoir pris connaissance des caractéristiques techniques de cette galerie souterraine de 5, 5 kilomètres de long, qui permettra de drainer près d’un million de mètres cubes d’eau par an.
Il a ensuite visité un autre tunnel de 340 mètres de long, qui a été construit pour dégager l’eau en cas d’inondation. Ce conduit est capable d’évacuer 280 mètres cubes d’eau par seconde, selon les explications des ingénieurs. Il a été conçu de manière à contenir les quantités d’eau accumulées pendant 10 000 ans, puisque des inondations ont lieu chaque 10 000 ans, selon les études hydrologiques de la vallée de Chabrouh.
Toujours selon les explications des ingénieurs, ce tunnel a été construit pour protéger les villes et les localités situées en aval.

Une nouvelle station
d’épuration de l’eau
Le chef de l’État s’est ensuite rendu sur le site où le barrage est en cours de construction. Les ingénieurs lui ont exposé l’état des travaux en cours, soulignant qu’une station d’épuration de l’eau est également en voie d’installation. Elle sera reliée au barrage et pourra traiter 60 000 mètres cubes par jour, afin d’approvisionner 200 villages du Kesrouan et du Metn, en attendant la construction du barrage de Bakaata.
Le général Lahoud a examiné les plans du chantier et pris connaissance des différentes étapes d’exécution ainsi que des délais fixés pour la fin des travaux, avant de féliciter les responsables du chantier pour les progrès réalisés. Les travaux de construction du barrage, lancés en août 2001, après 40 ans d’attente, prendront fin en octobre 2004. Selon le chef de l’État, ce projet constitue la première étape du plan décennal prévu pour la construction de barrages et la création de lacs. Il a assuré que « les ressources hydrauliques du pays ne seront plus gaspillées, mais qu’elles seront exploitées grâce aux barrages, qui doivent également dynamiser l’activité agricole et favoriser la production de l’énergie électrique ».
Le chef de l’État a mis l’accent sur la nécessité qu’une route longe le lac qui sera créé près du barrage et qui est appelé à devenir, selon lui, un important site touristique au Kesrouan. Il a dans le même temps insisté sur l’exécution de projets écologiques et sur un règlement du problème de manque d’eau dans le Kesrouan.

Visite au chantier
de Zouk Mosbeh
En route pour Chabrouh, le chef de l’État s’est arrêté devant le centre pour handicapés relevant de l’Ordre souverain de Malte où des drapeaux libanais avaient été hissés et où des jeunes, brandissant ses portraits, l’acclamaient. Il a visité le centre et pris connaissance des services et des activités qu’il assure aux personnes handicapées.
Le président Lahoud s’est également arrêté à la hauteur de l’échangeur en voie de construction au niveau de Zouk Mosbeh pour s’enquérir auprès du responsable de la société en charge des travaux et du représentant du CDR des raisons pour lesquelles l’ouvrage n’a toujours pas été achevé, d’autant que le chantier est en train de provoquer un embouteillage qui s’est aggravé au cours des trois derniers jours, le long du tronçon de la route Dbayé-Jounieh.
Les travaux, rappelle-t-on, avaient commencé en octobre 2001. Long de 750 mètres, le pont permet de sortir directement du Kesrouan en direction de Beyrouth et du Liban-Nord.
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’accélérer les travaux afin que le projet soit achevé bien avant mars 2004. Les entrepreneurs ont promis de terminer l’ouvrage vers la fin de l’année.
Le général Lahoud leur a également demandé de trouver des voies de susbtitut aux couloirs, condamnés pour les besoins de la mise en place des pièces du pont, jugeant « anormal » qu’on perturbe pendant deux ans le trafic sur des artères aussi importantes que la route de Zouk Mosbeh-Jeïta ou celle de Dbayé-Jounieh.
Avant de quitter les lieux, il s’est de nouveau adressé à l’entrepreneur pour lui dire qu’il compte surveiller personnellement l’évolution des travaux. « Je veux que les Libanais puisse emprunter le nouveau pont avant la fin de l’année », a-t-il insisté.

Visite-surprise à Kfardebiane

Le président de la République avait délégué son fils, le député Émile E. Lahoud, pour le représenter à la cérémonie organisée samedi à Faqra-Kfardebiane, pour l’inauguration d’une place qui porte son nom. Mais il a surpris les personnes présentes en arrivant au meeting, sans se faire annoncer, juste à temps pour couper le gâteau avec les députés et les notables de la région.
La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de l’Environnement Farès Boueiz, des députés Ghassan Achkar, Farid el-Khazen, Nazem Khoury et Mansour Ghanem el-Bone, du directeur des services de renseignements de l’armée le général Raymond Azar, des présidents de la Fédération des municipalités du Kesrouan-Ftouh Nohad Nawfal et de l’Association des industriels Fadi Abboud, du mohafez p.i. du Mont-Liban Yaacoub Sarraf, du directeur général de l’urbanisme Joseph Abdel Ahad, du PDG de Faqra Club Raymond Audi, du caïmacam du Kesrouan Raymond Hitti, et de plusieurs autres personnalités.
Prenant la parole à cette occasion, M. Émile E. Lahoud a mis l’accent sur la nécessité de « se rallier autour de l’État fort qui œuvre dans l’intérêt de ses fils », soulignant la détermination du président de la République à édifier « l’État dont rêve les Libanais ».
Le parlementaire a en outre affirmé que le général Lahoud est résolu à œuvrer pour garantir le succès de l’opération de réforme administrative et pour combattre la corruption.

Les condoléances du chef de l’État
à l’ambassade du Brésil

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a délégué son conseiller pour la politique étrangère, Georges Dib, à l’ambassade du Brésil pour présenter, en son nom, ses condoléances aux diplomates brésiliens à la suite du décès du représentant personnel de Kofi Annan en Irak, Sergio Vieira de Mello. Et toujours au nom du président Lahoud, Georges Dib a inscrit un mot sur le registre des condoléances, exprimant la très grande tristesse des Libanais à cause de la perte de cet homme « juste, sincère, noble et pétri d’humanité ».
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a assuré hier que les ressources hydrauliques du Liban ne seront plus gaspillées et réaffirmé la détermination de l’État à édifier des barrages dans plusieurs régions du pays. Le général Lahoud a tenu ces propos au cours d’une visite au chantier du barrage de Chabrouh, dans le Kesrouan. Sur son chemin, il s’est arrêté...