« On ne peut contrôler que les carrières légales, qui sont déclarées et dont les propriétaires ont payé une garantie bancaire », constate-t-il. Quelle est la solution alors ? « Je suis pour la fermeture totale des carrières illégales, pour la multiplication par quatre du montant de la garantie et pour l’adoption d’un plan directeur réaliste », dit-il. Qu’appelle-t-il un plan directeur réaliste ? « Jusqu’à présent, le gouvernement s’évertue à croire que le plan directeur actuel, qui se limite à la chaîne de l’Anti-Liban, peut suffire aux besoins du pays, alors que nous pensons qu’il ne servira qu’à justifier la reprise des carrières illégales, répond-il. Nous prônons la décentralisation. »
Que pense-t-il des dégâts environnementaux considérables causés par les carrières ? « Ceux-ci ont été provoqués à 99 % par les carrières illégales, affirme M. Boueiz. On n’a jamais organisé ni contrôlé ce secteur. Nous préconisons l’application des règles en vigueur, qui sont excellentes. »
Il précise enfin qu’il n’y a eu qu’une demande pour l’Anti-Liban et qu’« il ne faut pas s’attendre à en recevoir beaucoup d’autres ».
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