C’est ce qui ressort d’un rapport établi par le contrôleur financier de l’office, Amine Saleh, faisant le point sur la situation financière de l’EDL à la date de juin 2003. Le texte relève que, malgré quelques améliorations, le problème reste entier, aucune solution radicale n’ayant été proposée.
Le rapport, qui a été soumis par le ministre des Finances, Fouad Siniora, au Conseil des ministres indique que si l’on ajoutait par ailleurs les sommes que l’office doit à l’État syrien pour l’importation de l’électricité, soit 134 milliards de LL, aux producteurs d’énergie libanais, 73 milliards et aux importateurs de fuel, 231 milliards, la dette totale s’élèverait à 681 milliards.
Ces chiffres montrent qu’il est « inutile de continuer à accorder des avances à l’office », la solution la plus réaliste étant de mettre fin aux pertes non techniques en arrêtant les vols de courant et en réactivant la perception des factures, a encore indiqué le rapport. Cette mesure devrait aller de pair avec d’autres initiatives prises en Conseil des ministres pour améliorer la situation de l’EDL aux plans financier, productif et administratif . Près la Cour de cassation, Adnane Addoum, chargé de suivre le volet judiciaire dans l’affaire du déficit de l’EDL, a affirmé que les autorités ont donné des directives pour entamer les enquêtes nécessaires dans le cadre de ce dossier, soulignant que le parquet s’engage auprès des Libanais à suivre ce dossier jusqu’au bout.
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