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Terrorisme Condamnations et « tristesse » à Beyrouth après l’attentat contre l’Onu à Bagdad

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a vivement condamné hier soir l’attentat contre le quartier général des Nations unies à Bagdad qui a fait 17 morts, selon un dernier bilan, dont le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Sergio Vieira de Mello.
Qualifiant cet attentat d’« acte criminel dirigé contre les efforts des Nations unies », M. Lahoud a estimé, dans un communiqué publié par la présidence de la République, que « l’agression contre le personnel de l’Onu et son siège va hypothéquer les efforts de l’organisation et son rôle primordial dans le retour de la stabilité en Irak ».
Le président Lahoud a émis l’espoir que « cette agression ne remettra pas en cause l’engagement de la communauté internationale à aider le peuple irakien à recouvrer sa souveraineté et son indépendance ».
Le communiqué indique en outre que M. Lahoud a eu un entretien téléphonique avec l’ancien ministre de la Culture, Ghassan Salamé, conseiller de Sergio Vieira de Mello, et lui a présenté ses condoléances pour les victimes.
M. Salamé, ex-ministre de la Culture au Liban, se trouvait au quartier général de l’Onu au moment de l’attentat, mais est heureusement sorti indemne et a aidé à évacuer les blessés.
De son côté, le Premier ministre, Rafic Hariri, qui se trouve en Sardaigne, a condamné, au nom du gouvernement, « l’attentat terroriste » de Bagdad.
« Le gouvernement libanais condamne avec force l’attentat terroriste contre le siège de l’Onu en Irak et considère que cette agression est dirigée contre la légalité internationale et contre l’aspiration du peuple irakien à un avenir sûr dans le cadre des Nations unies, qui représentent la volonté internationale », indique un communiqué du bureau du Premier ministre.
Exprimant « les regrets et la tristesse du gouvernement libanais à la suite de la mort du représentant de l’Onu, Sergio Vieira de Mello, et de ses collègues », M. Hariri a souligné que ces derniers « remplissaient avec conscience leurs fonctions dans un contexte difficile afin d’aider le peuple irakien à se remettre sur pied et édifier un avenir politique garantissant l’unité, la sécurité, l’intégrité et la souveraineté de l’Irak ».
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, qui a également téléphoné à M. Salamé, a fait part de « la grande tristesse » du Liban à la suite de cet attentat.
« Le Liban, qui a toujours réclamé, à l’instar de tous les pays arabes, un rôle plus central et plus efficace pour les Nations unies dans l’affaire irakienne, condamne cet attentat criminel et toute agression contre l’organisation internationale et son personnel œuvrant pour la paix », a déclaré M. Obeid.
« Le Liban fait part de sa grande tristesse pour les victimes tombées – morts ou blessés – parmi lesquelles il y aurait des Libanais », a ajouté le ministre, présentant ses condoléances aux familles des morts et au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan.
M. Obeid a conclu en estimant qu’à la suite de cet attentat, « il est plus que jamais nécessaire de revenir au cadre de la légalité internationale et de renforcer le rôle des Nations unies ».
Le palais Bustros ne disposait en soirée d’aucune précision sur le nombre ou l’identité des Libanais qui feraient partie des victimes.
Signalons enfin que le ministre de l’Information, Michel Samaha, est lui aussi entré en contact avec Ghassan Salamé à la suite de l’attentat.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a vivement condamné hier soir l’attentat contre le quartier général des Nations unies à Bagdad qui a fait 17 morts, selon un dernier bilan, dont le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Sergio Vieira de Mello.Qualifiant cet attentat d’« acte criminel dirigé contre les efforts des Nations unies », M. Lahoud a estimé,...