« Il sait très bien que cela dépend d’une stimulation et d’une stabilisation de la situation sur le plan social et économique. Il sait également que la réforme, et plus précisément la réforme administrative, constitue le point de départ de toute chose », a indiqué M. Salam dans le cadre d’un entretien accordé samedi à la chaîne de télévision LBC.
Le président Assad « est en train de mener une vaste opération de réforme administrative, qui est à bien des égards audacieuse et moderne », a poursuivi l’ancien député de Beyrouth. « Il est attaché à une opération similaire au Liban, dans le cadre de laquelle tous les efforts seraient déployés, notamment dans les cercles officiels, pour aboutir aux meilleurs résultats. Si la réforme n’aboutit pas, pense-t-il, les répercussions seront très dangereuses », a-t-il poursuivi, en se demandant « pourquoi la réforme administrative ne constituerait pas une entrée en matière en vue d’une réforme politique ».
M. Salam a par ailleurs appelé à « un changement par le biais d’une nouvelle loi électorale, qui permettra aux citoyens de demander des comptes » aux responsables. « La loi électorale doit faciliter les élections, pas les compliquer », a-t-il indiqué, en plaidant en faveur de la petite circonscription, pour « briser le pouvoir des bulldozers ».
Et de préciser que « le président Assad est en faveur d’une nouvelle loi électorale au Liban ».
« Les citoyens aspirent au changement. Ils n’ont plus confiance en le pouvoir », a-t-il ajouté, appelant la Chambre à « demander plus souvent des comptes au gouvernement ».
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?