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CONCERT - Eddé Sands, mercredi 20 août Solomon Burke et Otis Grand : les bonnes raisons de ne pas les rater(photos)

Son nom (en onomatopée de bande dessinée) est inscrit dans le Rock and Roll Hall of Fame. Il a un ego presque aussi surdimensionné que son bedon de 150 kilos et il est titulaire d’un Grammy Award pour le meilleur album soul de 2003. Et pourtant, peu de gens aujourd’hui savent qui est Solomon Burke. Otis Redding, Aretha Franklin et Wilson Pickett lui ont volé la vedette. Il est l’homme pour qui le mot soul a été attaché à la musique du même nom ; l’homme qui, le premier, a chanté le tube des Rolling Stones, Everybody Needs Somebody to Love, l’homme dont l’auteur Nick Hornby parle toutes les quatre pages dans Haute Fidélité. Il est, surtout, un grand chanteur et un incroyable showman, malgré ses 68 ans, ses 150 kilos, ses 21 enfants et 67 petits-enfants et demi (c’est lui qui le dit).
Voici quelques bonnes raisons de ne pas rater son concert ce mercredi 20 août, d’autant plus qu’il sera accompagné du grand guitariste Otis Grand.
– Surnommé le King de rock and soul dans les années soixante, il a opéré un magistral retour en piste au XXIe siècle avec un album récemment récompensé par un Grammy Award, Don’t Give Up on Me, autour duquel se sont penchés Bob Dylan, Van Morrison, Elvis Costello et Tom Waits.
– À la tête de sa propre église évangélique avec 168 missions dispersées aux États-Unis, il est prêtre et plein d’humour : « Si je monte sur scène muni de mon sceptre et de ma couronne, c’est que je veux être sûr que James Brown ne me les volera pas. Je lui laisse le titre de parrain de la soul, mais je suis le roi. »
– Il a vendu plus de 20 millions de disques. Ses millions de fans ne peuvent avoir tort.
– Manteau d’hermine, couronne, sceptre, tout l’attirail royal est au rendez-vous de ses concerts où il a l’habitude de distribuer des roses rouges aux jolies spectatrices. Tentées ?
– L’histoire : né dans une famille religieuse de Philadelphie, il a été consacré Bishop le jour de sa naissance. Vedette des années soixante avec une série de hits, tels If You Need Me ; Everybody Needs Somebody to Love et Tonight’s the Night.
Durant les années 80 et 90, Burke a été élevé au rang de « dernier dinosaure » de la soul music, continuant à faire des tournées et à enregistrer des albums dans un mode roots, et parfois dans un style gospel. Alors que ces derniers ont eu bonne presse, leur pureté stylistique garantissait toujours le marché d’aficionados du genre, plutôt que le grand public.
– À Philadelphie d’où il est natif, le 19 juillet c’est le Solomon Burke Day.
– Il sera présent dans un film intitulé Salute to the Blues produit et réalisé par Martin Scorsese.
– Last but not least, le concert de Eddé Sands marquera le come-back attendu du grand Otis. Au service des plus grands, de T Bone Walker à Junior Watson, Otis Grand (qui, on le rappelle est d’origine libanaise) a navigué au plus près des racines du blues qu’il a aujourd’hui su adapter et faire revivre à sa façon.
Avec son style guitaristique agressif, puissant et généreux, Grand possède une personnalité attachante et une authenticité artistique qui font de lui un des meilleurs bluesmen d’outre-Atlantique.
Le public libanais retrouvera donc avec grand plaisir ces deux géants du blues pour une soirée pas comme les autres.
Réservations au 09/546666 et au Virgin Megastore.
Son nom (en onomatopée de bande dessinée) est inscrit dans le Rock and Roll Hall of Fame. Il a un ego presque aussi surdimensionné que son bedon de 150 kilos et il est titulaire d’un Grammy Award pour le meilleur album soul de 2003. Et pourtant, peu de gens aujourd’hui savent qui est Solomon Burke. Otis Redding, Aretha Franklin et Wilson Pickett lui ont volé la vedette. Il est...