Un bâton de dynamite a été lancé hier devant le stade municipal de Saïda, sans faire de victimes, peu avant le début d’un gala des vedettes du programme télévisé Superstar dénoncé par les rigoristes sunnites.
Des renforts de l’armée ont été dépêchés dans les environs du stade, à l’entrée de Saïda, où les forces de l’ordre organisaient la circulation alors que les spectateurs commençaient à affluer.
L’attentat n’a pourtant pas empêché les douze finalistes de Superstar, un concours interarabe de la chanson, de se produire dans ce stade, qui peut accueillir 40 000 spectateurs.
Les organisateurs de la soirée, le Comité national du festival de Saïda et la municipalité de la ville, avaient précisé que ses revenus étaient destinés au « soutien de l’école publique » et que les artistes présenteraient des chants patriotiques en hommage à la résistance et la libération du Liban-Sud de l’occupation israélienne.
Cette manifestation a néanmoins été vivement critiquée par des groupes fondamentalistes sunnites, notamment la Jamaa islamiya, ainsi que par le mufti sunnite du Liban-Sud, cheikh Mohammed Sélim Jalaleddine, qui ont jugé qu’il s’agissait d’un « interdit » contraire à la charia musulmane.
Le mufti Jalaleddine avait souligné dans des déclarations à la presse que son avis était partagé par Dar el-Fatwa, la plus haute instance religieuse de la communauté sunnite.
« Les groupes de chants et de danses sont interdits par la charia, d’autant que cette soirée coïncide avec une fête religieuse et avec les événements sanglants auxquels font face le peuple de Palestine et nos frères en Irak », avait-il déclaré.
Un festival similaire s’était déroulé sans problème début septembre à Tripoli en dépit de l’appel des rigoristes sunnites à fermer ce « nid de débauche ».
Des renforts de l’armée ont été dépêchés dans les environs du stade, à l’entrée de Saïda, où les forces de l’ordre organisaient la circulation alors que les spectateurs commençaient à affluer.
L’attentat n’a pourtant pas empêché les douze finalistes de Superstar, un concours interarabe de la chanson, de se produire dans ce stade, qui peut accueillir 40 000 spectateurs.
Les organisateurs de la soirée, le Comité national du festival de Saïda et la municipalité de la ville, avaient précisé que ses revenus étaient destinés au « soutien de l’école publique » et que les artistes présenteraient des chants patriotiques en hommage à la résistance et la libération du Liban-Sud de l’occupation israélienne.
Cette manifestation a néanmoins été vivement critiquée par des groupes fondamentalistes sunnites, notamment la Jamaa islamiya, ainsi que par le mufti sunnite du Liban-Sud, cheikh Mohammed Sélim Jalaleddine, qui ont jugé qu’il s’agissait d’un « interdit » contraire à la charia musulmane.
Le mufti Jalaleddine avait souligné dans des déclarations à la presse que son avis était partagé par Dar el-Fatwa, la plus haute instance religieuse de la communauté sunnite.
« Les groupes de chants et de danses sont interdits par la charia, d’autant que cette soirée coïncide avec une fête religieuse et avec les événements sanglants auxquels font face le peuple de Palestine et nos frères en Irak », avait-il déclaré.
Un festival similaire s’était déroulé sans problème début septembre à Tripoli en dépit de l’appel des rigoristes sunnites à fermer ce « nid de débauche ».
Un bâton de dynamite a été lancé hier devant le stade municipal de Saïda, sans faire de victimes, peu avant le début d’un gala des vedettes du programme télévisé Superstar dénoncé par les rigoristes sunnites.Des renforts de l’armée ont été dépêchés dans les environs du stade, à l’entrée de Saïda, où les forces de l’ordre organisaient la circulation alors...
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