Dans cette interview, M. Ghadbane a précisé que la production actuelle s’élevait à 1,55 mbj, ajoutant que si le réseau électrique le permettait, l’Irak pourrait bientôt exporter jusqu’à 1,1 mbj, sans fixer de date. Ces exportations proviendraient pour 800 000 barils par jour (b/j) des champs du sud et pour au moins 300 000 b/j du nord, après que l’oléoduc reliant Kirkouk au terminal turc de Ceyhan, endommagé en juin par des actes de sabotage, eut été en grande partie réparé.
« Nous pourrons augmenter nos exportations du brut de Bassora jusqu’à 800 000 b/j, mais tout dépend du calendrier de chargement, du rythme auquel les pétroliers sont chargés et des infrastructures pétrolières dans le sud », a indiqué le responsable irakien. En juillet, le niveau des exportations du sud était de 450 000 b/j tandis que pour le mois d’août, les responsables du ministère se sont engagés à assurer à travers des contrats à terme à exporter 600 000 à 650 000 b/j.
« Il est toutefois difficile d’avancer des prévisions sûres car tout dépend de l’alimentation électrique », a-t-il relevé, précisant que « chaque fois qu’il y a une coupure de courant, le pompage du brut est arrêté ».
Pour le brut de Kirkouk au nord, « nous pouvons commencer à exporter 300 000 b/j vers Ceyhan. Mais nous devons au préalable sécuriser l’oléoduc et coordonner notre action avec les responsables turcs », a dit M. Ghadbane.
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