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Foudroyé sous les yeux des téléspectateurs d’al-Manar(photo)

Toute la classe politique a rendu hommage, au cours du week-end, à Pierre Hélou, foudroyé sous les yeux des téléspectateurs de la chaîne al-Manar, la télévision du Hezbollah, par une céphalée, alors qu’il dénonçait la politique économique du Premier ministre, Rafic Hariri, et « le passage du gaspillage au vol, et du vol au pillage ». « Il est mort d’indignation », commentait l’un de ses proches.
Les lentilles des caméras ont montré les dernières secondes qui ont précédé l’effondrement de Pierre Hélou sur la table autour de laquelle se déroulait le débat, avec la participation d’Adib Farha, membre du Conseil national de l’audiovisuel.
Transporté inconscient à l’établissement hospitalier le plus proche, l’hôpital Bahman, relevant de la fondation Mohammed Hussein Fadlallah, Pierre Hélou ne devait pas survivre aux six attaques cardiaques qui l’ont secoué en l’espace de 90 minutes, du fait d’un dérèglement du courant cérébral dû à une élévation anormale de la température. Quatre heures durant, l’équipe médicale en place, assistée d’une équipe de cardiologues et de chirurgiens neurologues de l’AUH, mieux au fait du dossier médical de Pierre Hélou, devait tenter, en vain, de sauver le député.
Pierre Hélou, note-t-on, était à la veille d’un voyage à l’étranger où il devait faire un bilan de santé, avant la rentrée parlementaire.
Sans attendre les obsèques solennelles qui lui seront faites, à midi, en la cathédrale Saint-Georges des maronites, des dizaines de personnalités de tous horizons ont défilé, depuis samedi, au domicile d’un homme que sa disparition a grandi aux yeux de tous, adversaires et amis.
C’est ainsi que son épouse, Madeleine, et ses enfants ont accueilli hier, aux côtés des innombrables témoignages de sympathie venus de tous côtés et des visiteurs venus seuls ou en délégations, le président Amine Gemayel et son épouse, le président Élias Hraoui et son épouse, les présidents Rachid el-Solh et Amine Hafez, les ministres Talal Arslan, Mahmoud Hammoud, Ghazi Aridi, Bahige Tabbarah, Marwan Hamadé, Abdallah Farhat et Jean Obeid, les députés Nassib Lahoud, Béchara Merhej, Marwan Farès, Ali Ammar, Bassem Sabeh, Kabalan Issa el-Khoury, Salah Honein, Antoine Ghanem, Akram Chehayeb, Antoine Andraos, Adnan Arakji, Ghattas Khoury, Fouad el-Saad, Nehmé Tohmé, Michel Pharaon, Nabil de Freige, Nehmetallah Abi Nasr, Nayla Mouawad et Walid Joumblatt, les anciens ministres Samir Makdessi et Nadim Salem, le Amid du Bloc national Carlos Eddé, le chef du PNL, Dory Chamoun, le directeur de la Sûreté générale Jamil Sayyed et son épouse, une délégation du Hezbollah, un représentant du FDLP.
Samedi, parmi les principales personnalités accourues au domicile de Pierre Hélou figuraient le Premier ministre, Rafic Hariri, l’ancien chef du gouvernement Rachid el-Solh, les ministres Assaad Diab, Michel Samaha, Jean-Louis Cardahi et Talal Arslan, les députés Robert Ghanem, Mikhaël Daher, Nabil de Freige, Nabil Boustany, Fouad el-Saad, Abdel Latif Zein, Abdallah Cassir, Boutros Harb, Antoine Andraos et Farès Boueiz.
Toute la classe politique a rendu hommage, au cours du week-end, à Pierre Hélou, foudroyé sous les yeux des téléspectateurs de la chaîne al-Manar, la télévision du Hezbollah, par une céphalée, alors qu’il dénonçait la politique économique du Premier ministre, Rafic Hariri, et « le passage du gaspillage au vol, et du vol au pillage ». « Il est mort d’indignation »,...