Aloïs Alzheimer

La maladie d’Alzheimer fut découverte en 1906 par le neuropathologiste allemand Aloïs Alzheimer. Cette maladie est responsable de la majorité des cas de démence. Elle est définie comme une dégénérescence progressive des cellules nerveuses du cerveau touchant la mémoire, la pensée, le comportement et les émotions. Certains inhibiteurs, comme le donepezil et le rivastigmine, peuvent ralentir pour quelque temps la progression des symptômes, mais il n’existe pas encore de médicaments qui arrêtent la maladie.
Diverses hypothèses
Les causes ne sont pas très connues. Les recherches actuelles s’orientent vers diverses hypothèses: vieillissement prématuré, prédisposition génétique (ce qui ne veut pas dire héréditaire, soulignent les spécialistes), produits toxiques présents dans l’environnement ou à l’intérieur de l’organisme. Dans la plus grande majorité des cas, l’Alzheimer a une distribution sporadique, c’est-à-dire qu’elle survient, sans qu’il soit possible d’en expliquer la raison, chez un individu sans antécédants familiaux de ce type. De très rares formes (1%) sont dites familiales, à risque héréditaire. Un des facteurs génétiques qui augmentent le risque de la maladie est l’apolipoprotéine E dans sa forme E 4...
Les symptômes
Souvent les premiers symptômes de la maladie sont sous-évalués et attribués simplement au fait que la personne devient agitée. Dans la majorité des cas, les premiers signes sont: mémoire déficitaire (84%), trouble du langage (76%), manque d’initiative, abandon des hobbies, modifications du caractère et du comportement. Ensuite, le cadre clinique devient plus lourd: désorientation dans l’espace et le temps, attention et concentration déficitaires. Quelquefois, même au début de la maladie, peuvent apparaître des hallucinations et des agitations mentales et physiques. Les malades perdent progressivement leur autonomie.