Pour lui, « l’intérêt national commande la poursuite de la réconciliation nationale, un appui soutenu à l’accord de Taëf à travers la consolidation du dialogue interlibanais et libano-syrien, et l’élaboration d’une loi électorale qui protège la stabilité politique, la liberté et la démocratie ». Il commande aussi, selon lui, trois autres éléments : il faut que l’État « entreprenne une autocritique, concernant notamment les pratiques qui ont favorisé la corruption, que le peuple réclame davantage de transparence et que le Syria Accountability Act soit rejeté ». Pour lui, il faut également que « les objectifs de ce texte, ceux qui en profitent et qui le soutiennent soient dénoncés ».
M. Pharaon a estimé que « si le Congrès américain souhaite effectivement aider le Liban, il doit, ainsi que l’Administration américaine qui œuvre pour consolider la stabilité dans la région, remplacer le Syria Accountability Act par un Israël Accountability Act ».
Pour lui, le texte condamnant la Syrie « n’est pas dans les circonstances actuelles dans l’intérêt des États-Unis et des pays de la région ». « Il porte préjudice au Liban et sert les intérêts d’Israël ».
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