Rechercher
Rechercher

Actualités

Le gouvernement Otri invité à préciser son programme de réforme Les milieux d’affaires en Syrie s’insurgent contre l’immobilisme bureaucratique

Après sa nomination, le 10 septembre dernier, à la tête du nouveau gouvernement syrien, Mohammad Naji Otri avait déclaré que les réformes étaient sa « priorité ». Le prenant au mot, les économistes et hommes d’affaires syriens lui ont adressé hier une question simple : « Quel sera le programme du gouvernement ? ». Pour les milieux d’affaires syriens, le nouveau gouvernement de 30 ministres, encore largement dominé par le Baas, doit s’employer à lutter contre l’immobilisme bureaucratique ambiant et appliquer les réformes dont les grandes lignes ont déjà été déterminées. Une loi autorisant la création de banques privées votée en mars 2001, interprétée alors par les milieux d’affaires comme un signe de bonne volonté de l’État syrien, n’est toujours pas appliquée. « Maintenant, il faut prendre des décisions », a ainsi résumé l’économiste syrien Samir Seifane. Des décisions à prendre rapidement dans un pays en mal de modernisation et où le chômage touche environ 20 % de la population active.
Après sa nomination, le 10 septembre dernier, à la tête du nouveau gouvernement syrien, Mohammad Naji Otri avait déclaré que les réformes étaient sa « priorité ». Le prenant au mot, les économistes et hommes d’affaires syriens lui ont adressé hier une question simple : « Quel sera le programme du gouvernement ? ». Pour les milieux d’affaires syriens, le nouveau...