Proche-Orient - Sous la pression internationale, Israël met un bémol à sa menace d’expulser Arafat Le processus de paix est désormais dans l’impasse, constate l’Onu (Photo)

Sur fond d’escalade latente sur le terrain, l’émissaire des Nations unies au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, a reconnu hier devant le Conseil de sécurité la rupture du processus de paix israélo-palestinien qui est désormais, selon lui, « dans l’impasse » et pourrait à tout moment déboucher sur une nouvelle vague de violences.
L’émissaire de l’Onu, qui ouvrait une séance publique du Conseil sur la situation au Proche-Orient, a également déclaré que « le mois écoulé s’est révélé décourageant pour tous ceux qui espéraient que la “feuille de route” allait tracer la voie vers la paix ».
M. Roed-Larsen, qui a en même temps dénoncé « le terrorisme » des uns et la « politique de colonisation » menée par Israël, a insisté sur le fait que Yasser Arafat était le leader palestinien démocratiquement élu, qui « incarne l’identité palestinienne ».
D’ailleurs, le groupe arabe à l’Onu a fait circuler un projet de résolution « exigeant qu’Israël renonce à mettre en œuvre » sa décision d’expulser Yasser Arafat. En fait, l’État hébreu semble avoir mis un bémol à sa menace après le tollé que ce projet a soulevé dans le monde entier.