Les États-Unis ont-ils confié le commandement d’une région de l’Irak au régiment polonais en connaissance de l’histoire ?
Rien d’étonnant : l’histoire nous apprend que les Polonais ont déjà accompli de telles missions stratégiques et importantes au Moyen-Orient.
Ils ont l’aptitude de diriger en conciliateurs et d’appliquer les méthodes qui s’adaptent le mieux aux circonstances du moment, pour assurer la sécurité et le bien-être de la population.
On sait qu’à la suite des évènements fâcheux de 1860-1861, le gouvernement de la Sublime Porte ne pouvait plus nommer comme gouverneur au Liban qu’un chrétien, et que pour éviter tout renouvellement de ces malheureuses situations, il maintenait dans le pays des garnisons de chrétiens.
Au XIXe siècle, tout un régiment « polonais » de dragons a été cantonné à Beyrouth même et ses environs. Il est opportun de signaler là un détail : certains linguistes affirment que le mot « Darak » (gendarme) est une altération de « Dragons ». Ce régiment, qui se composait de 3 000 hommes environ, se divisait en cinq escadrons, dont deux cantonnés à Beyrouth, deux à Tripoli et le dernier à Beiteddine, résidence des gouverneurs du Liban.
Le régiment composé d’officiers polonais avait son propre drapeau blanc-rouge.
L’uniforme qu’ils portaient ressemblait à celui des uhlans polonais de 1831. Les dragons polonais eurent à accomplir des tâches extrêmement difficiles et délicates.
Ils contribuèrent à l’établissement de l’ordre et de la sécurité. C’est ainsi qu’ils ont pu gagner confiance de la population libanaise et son estime par leur politesse, leur discipline et particulièrement leur sens profond des responsabilités et du devoir.
En 1866, le commandement a été confié à Ludvik Sas Manasterski (Lutfi bey), une admirable figure polonaise au service du Liban.
Après 30 ans de commandement, il mourut le 28 décembre 1897 à Beyrouth et fut enterré au cimetière latin, à Zeitouné*.
Rudolph MANASTERSKI
* Grand-père d’Alexandre Manasterski, décédé, ancien directeur général des Douanes et aïeul de Rudolph Manasterski, président de la Ligue latine au Liban et ancien conseiller à la réforme administrative (1958-64), qui a enseigné à l’INAP avant de devenir président de banque et conseiller financier.
Rien d’étonnant : l’histoire nous apprend que les Polonais ont déjà accompli de telles missions stratégiques et importantes au Moyen-Orient.
Ils ont l’aptitude de diriger en conciliateurs et d’appliquer les méthodes qui s’adaptent le mieux aux circonstances du moment, pour assurer la sécurité et le bien-être de la population.
On sait qu’à la suite des évènements fâcheux de 1860-1861, le gouvernement de la Sublime Porte ne pouvait plus nommer comme gouverneur au Liban qu’un chrétien, et que pour éviter tout renouvellement de ces malheureuses situations, il maintenait dans le pays des garnisons de chrétiens.
Au XIXe siècle, tout un régiment « polonais » de dragons a été cantonné à Beyrouth même et ses environs. Il est opportun de signaler là un détail : certains linguistes affirment que le mot « Darak » (gendarme) est une altération de « Dragons ». Ce régiment, qui se composait de 3 000 hommes environ, se divisait en cinq escadrons, dont deux cantonnés à Beyrouth, deux à Tripoli et le dernier à Beiteddine, résidence des gouverneurs du Liban.
Le régiment composé d’officiers polonais avait son propre drapeau blanc-rouge.
L’uniforme qu’ils portaient ressemblait à celui des uhlans polonais de 1831. Les dragons polonais eurent à accomplir des tâches extrêmement difficiles et délicates.
Ils contribuèrent à l’établissement de l’ordre et de la sécurité. C’est ainsi qu’ils ont pu gagner confiance de la population libanaise et son estime par leur politesse, leur discipline et particulièrement leur sens profond des responsabilités et du devoir.
En 1866, le commandement a été confié à Ludvik Sas Manasterski (Lutfi bey), une admirable figure polonaise au service du Liban.
Après 30 ans de commandement, il mourut le 28 décembre 1897 à Beyrouth et fut enterré au cimetière latin, à Zeitouné*.
Rudolph MANASTERSKI
* Grand-père d’Alexandre Manasterski, décédé, ancien directeur général des Douanes et aïeul de Rudolph Manasterski, président de la Ligue latine au Liban et ancien conseiller à la réforme administrative (1958-64), qui a enseigné à l’INAP avant de devenir président de banque et conseiller financier.
Les États-Unis ont-ils confié le commandement d’une région de l’Irak au régiment polonais en connaissance de l’histoire ?Rien d’étonnant : l’histoire nous apprend que les Polonais ont déjà accompli de telles missions stratégiques et importantes au Moyen-Orient.Ils ont l’aptitude de diriger en conciliateurs et d’appliquer les méthodes qui s’adaptent le mieux aux...
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban