À l’heure où l’étau se resserre autour de la Palestine et où les critiques internationales pleuvent sur le Hezbollah, la chaîne al-Manar, appartenant à ce parti, organise un congrès arabo-islamique d’appui à l’intifada, les 17, 18 et 19 septembre. Une manière claire de montrer la détermination des résistants à poursuivre leur lutte, même sous des formes non militaires, et surtout de mettre l’accent sur l’importance du rôle des médias dans la guerre. Cheikh Sobhi Toufayli peut ravaler ses insultes : l’Iran est l’un des principaux participants à ce congrès, à travers le président de la radio et de la télévision de la République islamique.
Al-Manar a voulu frapper un grand coup. Sous le parrainage du président de la République, elle organise le second congrès d’appui à l’intifada pour les médias arabes et islamiques (le premier s’était tenu en Iran, l’an dernier). Ce congrès, qui se tiendra les 17, 18 et 19 septembre, regroupera de grands noms du monde du journalisme arabe et musulman et étudiera les moyens de renforcer l’information arabe afin qu’elle puisse mobiliser les populations de la région et lutter contre les gigantesques campagnes de désinformation des médias occidentaux et israéliens. Pendant trois jours, les participants pourront discuter d’une stratégie pour les médias arabo-musulmans, s’attardant sur les lacunes dans les moyens utilisés jusqu’à présent et essayant de leur trouver des solutions.
C’est le directeur général de la chaîne du Hezbollah, hajj Mohammed Haïdar, qui a annoncé la tenue du congrès, au siège de l’Ordre de la presse, en présence de M. Mohammed Baalbacki et des députés MM. Ammar Moussawi et Georges Najm.
M. Baalbacki a d’ailleurs, dans son discours de présentation, insisté sur le fait que l’heure n’est plus aux minutes de silence en hommage aux martyrs, mais à la parole et à l’action. « Il faut crier le plus fort possible, a-t-il dit, dans l’espoir qu’enfin la conscience du monde se réveille et dénonce les horreurs perpétrées régulièrement par Israël contre le peuple palestinien. » Le président de l’Ordre de la presse a aussi déclaré avec justesse que, malheureusement, le plus souvent, les médias arabes se parlent à eux-mêmes, au lieu de chercher à se faire entendre des Occidentaux.
S’adresser au monde
occidental
Hajj Mohammed Haïdar a ensuite pris la parole, exposant les grandes lignes du congrès qui, outre la séance inaugurale à l’Unesco, qui sera marquée par des discours du président Émile Lahoud et du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, se poursuivra à l’hôtel Royal Crown Plaza. Il comportera des séances de travail, chacune présidée par une personnalité importante, notamment le ministre libanais de l’Information M. Michel Samaha et son homologue syrien M. Adnane Omrane, ainsi que le président de la radiotélévision iranienne le Dr Ali Larijani.
Selon hajj Mohammed Haïdar, le congrès vise à aboutir à des résolutions concrètes destinées à lancer une information arabo-islamique ciblant le monde occidental. Il s’agit donc essentiellement d’affronter la campagne de désinformation israélienne et de sensibiliser le monde occidental aux réalités palestiniennes. Le congrès devrait réunir des participants originaires de 25 pays, dont bien sûr la plupart des pays arabes, l’Iran mais aussi l’Inde et le Pakistan, l’Afrique du Sud, les États-Unis et la Grande-Bretagne.
C’est donc une grande occasion d’appuyer le peuple palestinien et son intifada. Car, au-delà des paroles, les citoyens ont besoin de se sentir moralement épaulés, sans compter le fait que les fausses vérités étalées dans la presse israélienne et occidentale font énormément de tort à la cause palestinienne. Pour ne citer qu’un exemple : les médias occidentaux rejettent aujourd’hui sur le présient de l’Autorité, M. Yasser Arafat, la responsabilité de la démission de l’ancien Premier ministre, M. Mahmoud Abbas, comme si, de leur côté, les Israéliens avaient rempli toutes les conditions requises..
C’est cela et bien d’autres choses que le congrès organisé par al-Manar souhaite éclairer d’un angle nouveau, à travers des conférences, des échanges et des ateliers de travail étalés sur trois jours. Pourvu que les participants ne se noient pas dans un flot de paroles, oubliant, comme c’est souvent le cas, d’agir.
S.H.
Al-Manar a voulu frapper un grand coup. Sous le parrainage du président de la République, elle organise le second congrès d’appui à l’intifada pour les médias arabes et islamiques (le premier s’était tenu en Iran, l’an dernier). Ce congrès, qui se tiendra les 17, 18 et 19 septembre, regroupera de grands noms du monde du journalisme arabe et musulman et étudiera les moyens de renforcer l’information arabe afin qu’elle puisse mobiliser les populations de la région et lutter contre les gigantesques campagnes de désinformation des médias occidentaux et israéliens. Pendant trois jours, les participants pourront discuter d’une stratégie pour les médias arabo-musulmans, s’attardant sur les lacunes dans les moyens utilisés jusqu’à présent et essayant de leur trouver des solutions.
C’est le directeur général de la chaîne du Hezbollah, hajj Mohammed Haïdar, qui a annoncé la tenue du congrès, au siège de l’Ordre de la presse, en présence de M. Mohammed Baalbacki et des députés MM. Ammar Moussawi et Georges Najm.
M. Baalbacki a d’ailleurs, dans son discours de présentation, insisté sur le fait que l’heure n’est plus aux minutes de silence en hommage aux martyrs, mais à la parole et à l’action. « Il faut crier le plus fort possible, a-t-il dit, dans l’espoir qu’enfin la conscience du monde se réveille et dénonce les horreurs perpétrées régulièrement par Israël contre le peuple palestinien. » Le président de l’Ordre de la presse a aussi déclaré avec justesse que, malheureusement, le plus souvent, les médias arabes se parlent à eux-mêmes, au lieu de chercher à se faire entendre des Occidentaux.
S’adresser au monde
occidental
Hajj Mohammed Haïdar a ensuite pris la parole, exposant les grandes lignes du congrès qui, outre la séance inaugurale à l’Unesco, qui sera marquée par des discours du président Émile Lahoud et du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, se poursuivra à l’hôtel Royal Crown Plaza. Il comportera des séances de travail, chacune présidée par une personnalité importante, notamment le ministre libanais de l’Information M. Michel Samaha et son homologue syrien M. Adnane Omrane, ainsi que le président de la radiotélévision iranienne le Dr Ali Larijani.
Selon hajj Mohammed Haïdar, le congrès vise à aboutir à des résolutions concrètes destinées à lancer une information arabo-islamique ciblant le monde occidental. Il s’agit donc essentiellement d’affronter la campagne de désinformation israélienne et de sensibiliser le monde occidental aux réalités palestiniennes. Le congrès devrait réunir des participants originaires de 25 pays, dont bien sûr la plupart des pays arabes, l’Iran mais aussi l’Inde et le Pakistan, l’Afrique du Sud, les États-Unis et la Grande-Bretagne.
C’est donc une grande occasion d’appuyer le peuple palestinien et son intifada. Car, au-delà des paroles, les citoyens ont besoin de se sentir moralement épaulés, sans compter le fait que les fausses vérités étalées dans la presse israélienne et occidentale font énormément de tort à la cause palestinienne. Pour ne citer qu’un exemple : les médias occidentaux rejettent aujourd’hui sur le présient de l’Autorité, M. Yasser Arafat, la responsabilité de la démission de l’ancien Premier ministre, M. Mahmoud Abbas, comme si, de leur côté, les Israéliens avaient rempli toutes les conditions requises..
C’est cela et bien d’autres choses que le congrès organisé par al-Manar souhaite éclairer d’un angle nouveau, à travers des conférences, des échanges et des ateliers de travail étalés sur trois jours. Pourvu que les participants ne se noient pas dans un flot de paroles, oubliant, comme c’est souvent le cas, d’agir.
S.H.
À l’heure où l’étau se resserre autour de la Palestine et où les critiques internationales pleuvent sur le Hezbollah, la chaîne al-Manar, appartenant à ce parti, organise un congrès arabo-islamique d’appui à l’intifada, les 17, 18 et 19 septembre. Une manière claire de montrer la détermination des résistants à poursuivre leur lutte, même sous des formes non...
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