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Forum - L’Association de la pensée arabe annonce la tenue d’un séminaire à Beyrouth en décembre L’émir Khaled ben Fayçal : Réfléchir en commun sur l’avenir du monde arabe

Que signifie être arabe aujourd’hui ? Quel avenir pour la jeunesse, tiraillée entre l’exemple occidental et le modèle intégriste ? Des questions auxquelles, sur une initiative de l’Association de la pensée arabe, sera consacré un séminaire de trois jours, en décembre prochain, à Beyrouth. C’est l’émir Khaled ben Fayçal (qui ressemble d’ailleurs énormément à son père, le roi assassiné) qui a annoncé hier la tenue de ce séminaire qui, a-t-il dit, fera une grande place aux jeunes.
C’est dans les salons de l’hôtel Phoenicia que l’ambassadeur Ali Maher Sayyed, secrétaire général de l’Association de la pensée arabe, a organisé une réception pour permettre à l’émir Khaled de lancer son projet.
Entouré de son fils et de nombreuses personnalités arabes, dont les ministres de l’Information libanais, M. Michel Samaha, et syrien, M. Adnane Omrane, l’émir Khaled a annoncé la tenue en décembre prochain d’un séminaire de trois jours pour réfléchir sur l’avenir des Arabes et sur leurs relations avec les États-Unis, l’Europe, l’Afrique et le reste du monde. Un séminaire qui veut aider à l’émergence d’uns stratégie arabe claire et constructive, à l’heure où la région connaît de graves bouleversements et que les jeunes traversent une sorte de crise d’identité.
L’émir a commencé par remercier les autorités libanaises d’avoir permis à l’association qu’il préside d’installer son siège principal à Beyrouth en 2000. Elle a été enregistrée en 2001 et depuis, elle a multiplié les activités afin de mobiliser les élites arabes. Objectif : permettre à nos sociétés de suivre les bouleversements internationaux en essayant d’influer sur leur cours, sans pour autant perdre leurs particularités. Un programme qui peut paraître ambitieux mais qui s’avère nécessaire par les temps qui courent.
Pour lancer son association et alerter les dirigeants arabes sur l’urgence d’agir, l’émir Khaled ben Fayçal a entrepris une tournée dans les principales capitales arabes où il s’est entretenu avec les dirigeants, obtenant leurs encouragements. D’ailleurs, l’association a tenu plusieurs réunions préparatoires avant d’établir un plan d’action qui consiste à participer à la plupart des manifestations internationales, économiques et politiques, tout en organisant des séminaires et des congrès de réflexion qui permettraient aux jeunes notamment de s’exprimer.
En annonçant le séminaire qui se tiendra à Beyrouth en décembre, l’émir Khaled a insisté sur le fait qu’outre les spécialistes qui seront au nombre de cinq ou six par thème, des jeunes de tous les pays arabes seront invités à participer aux débats et à donner leur opinion. Le but de cette démarche est d’impliquer les jeunes dans l’avenir de leur région afin de préparer une plus grande intégration dans le monde actuel, une sorte d’évolution en douceur. L’association réserve en fait une grande place aux jeunes, puisque, outre les aides qu’elle octroie à des institutions éducatives, elle a distribué, en 2002, des aides financières aux jeunes talents du monde arabe, dans le cadre de prix variant entre 10 000 et 30 000 dollars américains.
Le séminaire de Beyrouth s’annonce donc très intéressant, d’abord parce qu’il représente un forum de discussion favorisant les échanges, ensuite parce qu’il amènera au Liban des jeunes et des penseurs de l’ensemble de la région, redonnant à notre capitale le rôle qu’elle n’aurait jamais dû perdre : celui de l’âme du monde arabe.

S.H.
Que signifie être arabe aujourd’hui ? Quel avenir pour la jeunesse, tiraillée entre l’exemple occidental et le modèle intégriste ? Des questions auxquelles, sur une initiative de l’Association de la pensée arabe, sera consacré un séminaire de trois jours, en décembre prochain, à Beyrouth. C’est l’émir Khaled ben Fayçal (qui ressemble d’ailleurs énormément à...