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Santé Les hôpitaux privés réclament le règlement des dossiers en souffrance

Dans le cadre de ses sessions ouvertes, le syndicat des hôpitaux a tenu hier son assemblée générale sous la présidence de M. Sleimane Haroun et en présence de représentants de tous les hôpitaux privés du pays.
M. Haroun a ouvert les débats en définissant le but de la réunion et en évoquant les démarches du syndicat depuis sa dernière assemblée générale, le 22 juillet dernier.
Il a rappelé que le syndicat avait rencontré le président de la République, le général Émile Lahoud, le ministre de l’Économie et du Commerce, Marwan Hamadé, le ministre des Finances, Fouad Siniora, le ministre de l’Information, Michel Samaha, le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, et le chef du département de médecine militaire, le général Nadim Akoum.
Toutes ces rencontres, a-t-il indiqué, ont porté sur « l’absence d’une politique de santé, les tarifs étant appliqués en fonction des protocoles et en collaboration avec les organismes d’assurances, qui tous possèdent leurs propres tarifs et leurs propres protocoles ».
« Les hôpitaux privés assurent 90 % du total des prestations hospitalières au Liban, à un coût inférieur de moitié à celui des hôpitaux gouvernementaux. Un hôpital gouvernemental, en effet, nécessite un investissement de base de l’ordre de 140 à 150 millions de dollars américains répartis sur une capacité de 540 lits, auquel vient s’ajouter un capital de fonctionnement de près de 65 millions, ce qui équivaut à un coût de 450 dollars par lit, contre seulement 200 dans les hôpitaux privés », a précisé M. Haroun.
Pour lui, « l’État doit assurer la pérennité des hôpitaux privés, surtout que les tarifs en vigueur ont été décidés en 1993 et n’ont pas changé depuis, alors que les taxes et impôts ont atteint 219 % durant la même période ».
Le président du syndicat des hôpitaux s’est ensuite demandé comment la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) peut admettre « d’échelonner, à long terme et sans intérêts, les dettes de l’État qui se chiffrent à 1 000 milliards de livres libanaises quand le budget des hôpitaux privés auprès de la CNSS ne dépasse pas les 170 milliards de livres par an ».
« Nous comprenons parfaitement la tendance à construire des hôpitaux gouvernementaux dans les régions éloignées, mais pas dans celles où les lits d’hôpitaux sont en surnombre », a-t-il conclu avant d’annoncer les recommandations de l’assemblée générale, notamment :
• Inviter les organismes officiels d’assurances à « un dialogue sérieux autour de toutes les questions en suspens, en vue de définir une politique de santé véritable ».
• Régler tous les dossiers en suspens avant la fin de l’année en cours.
• Appeler tous les hôpitaux à ne signer aucun contrat ou accord avec les différents organismes d’assurances sans l’approbation du syndicat.
Naissance de la première assurance
de soins dentaires au Liban
L’Ordre des dentistes a annoncé la signature d’un « accord de collaboration » avec la société Dental Net, représentée par son directeur général, Mounir Kharma.
Un communiqué publié hier par l’Ordre des dentistes indique que « cet accord de collaboration vise à mettre en exécution le premier projet national de soins dentaires, pour permettre au plus grand nombre possible de Libanais de bénéficier d’une assurance couvrant les maladies de la bouche et des maxillaires à des tarifs raisonnables, mis au point par l’Ordre des dentistes et agréés par le ministère de la Santé ».
Pour encourager la solidarité entre les fils d’une même société, poursuit le communiqué, « des tarifs spéciaux et des versements convenant à toutes les tranches de la société ont été prévus ».
Le communiqué appelle tous les organismes d’assurances et les mutuelles désireuses d’étendre la couverture médicale de leurs assurés aux soins dentaires à participer aux « projets nationaux pour les soins dentaires ».
« Forte de la longue expérience dont jouit le Murex Holding dont elle est une filiale, Delta Net, qui assume la direction et le contrôle du projet, est une société spécialisée dans la gestion des prestations des soins dentaires et dans l’organisation et le développement des réseaux offrant ce genre de services », ajoute le communiqué de l’Ordre des dentistes.
Le projet a été conçu pour permettre aux Libanais de traiter et de prévenir les maladies de la bouche à des prix abordables et pour épargner les tracasseries administratives aux dentistes, « à qui il assure de nouveaux emplois en cette période de crise que le pays traverse », conclut le communiqué.
Dans le cadre de ses sessions ouvertes, le syndicat des hôpitaux a tenu hier son assemblée générale sous la présidence de M. Sleimane Haroun et en présence de représentants de tous les hôpitaux privés du pays.M. Haroun a ouvert les débats en définissant le but de la réunion et en évoquant les démarches du syndicat depuis sa dernière assemblée générale, le 22 juillet...