Au terme d’un entretien avec le cardinal maronite, Nasrallah Sfeir, au patriarcat de Dimane, M. Salam, qui était accompagné de Mohammed Machnouk et Habib Ephrem, a en outre évoqué le processus de réforme, déclarant à ce sujet : « Il convient de mener l’opération aussi bien au niveau administratif qu’au niveau politique sans forcément établir un lien entre les deux domaines, car cela pourrait être préjudiciable à l’un ou à l’autre. »
En réponse à une question, l’ancien député s’est félicité de la constitution de la « Force nationale pour le salut », « mais personne ne m’a contacté pour y prendre part », a-t-il précisé.
M. Salam a affirmé, d’autre part, que le peuple est certainement désireux de changer les choses de manière radicale « car il n’a plus confiance dans ses responsables et dans ses gouvernants qui s’agrippent à leurs positions et à leurs postes sous prétexte que n’importe quel changement créerait un vide et aurait des répercussions négatives ».
À l’issue de l’entretien, le patriarche Sfeir a retenu Tammam Salam à déjeuner.
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