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Boueiz : La réforme nécessite un climat d’entente interne

Le ministre de l’Environnement et député du Kesrouan, Farès Boueiz, a souligné hier, dans une déclaration à la presse, que « la réforme nécessite une entente interne, car, dans le cas contraire, elle risquerait de se transformer en une bataille politique sans aucun rapport avec la réforme ».
M. Boueiz a, d’autre part, déclaré que « la réforme au niveau de l’État devrait être le fruit d’une décision politique consensuelle qui doit déboucher sur la restructuration des ministères, la révision de l’échelle des salaires et la réactivation des organismes de contrôle, sans compter le contrôle strict des opérations administratives, telles que la conclusion des contrats ». « Il est nécessaire de mettre en place une nouvelle administration moderne et de résorber le surplus de fonctionnaires, en sus de l’adoption de textes législatifs adéquats, a ajouté M. Boueiz. Si l’un de ces facteurs fait défaut, c’est l’ensemble de l’opération de réforme qui serait tronquée. »
Et le ministre de l’Environnement de poursuivre : « Si l’on désire réaliser une réforme véritable, il faudrait avoir une vision globale du dossier. Si, par contre, l’objectif recherché est purement tactique et conjoncturel, on serait alors très loin de la réforme préconisée. Celle-ci ne peut se réaliser dans une atmosphère conflictuelle. Elle nécessite un climat d’entente qui prenne en considération la situation qui prévaut dans le pays. »
Après avoir souligné qu’à son avis, les circonstances présentes ne permettent pas un changement de gouvernement, M. Boueiz a déclaré, en conclusion, qu’il avait lui-même soulevé en 1992 le problème du rôle prédominant du Conseil de développement et de la reconstruction qui marginalise la plupart des ministères. « Mais dans le même temps, a-t-il précisé, j’estime que l’on risque de paralyser tous les projets dans le pays si le CDR est aboli ou quasiment paralysé, d’autant que les ministères ne semblent pas encore prêts à remplir leur rôle. »
Le ministre de l’Environnement et député du Kesrouan, Farès Boueiz, a souligné hier, dans une déclaration à la presse, que « la réforme nécessite une entente interne, car, dans le cas contraire, elle risquerait de se transformer en une bataille politique sans aucun rapport avec la réforme ». M. Boueiz a, d’autre part, déclaré que « la réforme au niveau de l’État...