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À l’ordre du jour, les dossiers du CDR et du cellulaire

Deux dossiers brûlants seront présents à la réunion du Conseil des ministres qui aura lieu demain, jeudi : les prérogatives du président et du conseil d’administration du Conseil du développement et de la reconstruction ; et le mécanisme de privatisation de la téléphonie mobile.
En ce qui concerne ce dernier point, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a transmis au Conseil des ministres son projet de cahier des charges définissant les conditions de l’appel d’offres international qui sera lancé en vue de la privatisation de la téléphonie mobile. Des divergences de vue opposent à ce propos M. Cardahi aux membres haririens du Conseil supérieur de la privatisation. Le ministre des Télécoms, appuyé en cela par le président Émile Lahoud et nombre de ministres, souligne qu’il est nécessaire, avant de mettre en chantier le processus de privatisation, de former deux sociétés qui prennent totalement le contrôle de l’équipement, du réseau et des contrats qui sont actuellement aux mains des deux opérateurs FTML-Cellis et LibanCell. Ces deux sociétés seraient créées par l’État qui deviendrait ainsi propriétaire à part entière de toute l’infrastructure du cellulaire, en prélude à la vente des licences d’exploitation ou à la conclusion d’un accord de gestion avec des opérateurs internationaux. Cette approche, qui serait appuyée par la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la banque britannique HSBC (consultant pour le compte du gouvernement), est rejetée par M. Hariri. Il reviendra ainsi au Conseil des ministres de trancher.
Autre sujet de discorde : les prérogatives du CDR. Le chef de l’État insiste pour que le pouvoir de décision au sein du CDR soit détenu par le conseil d’administration et non pas par le président du CDR uniquement. M. Hariri, pour sa part, souhaite préserver tous les pouvoirs au président du CDR (proche de lui).
Le Conseil des ministres planchera, en outre, sur le dossier de l’électricité. Il devrait, notamment, demander au ministère des Finances d’autoriser à la Banque du Liban d’accorder un crédit à l’EDL pour l’achat du fuel. Le gouvernement examinera, par ailleurs, les démarches entreprises au niveau judiciaire au sujet de la situation du secteur de l’électricité. Ce dossier, note-t-on, a été au centre de la réunion que le Conseil supérieur de la magistrature a tenue hier. Dans un communiqué de presse, le CSM a indiqué que les procès-verbaux transmis au parquet et portant sur les irrégularités commises au niveau de l’électricité « se chiffrent par centaines et nullement par dizaines de milliers, comme l’affirment certaines sources ».
Deux dossiers brûlants seront présents à la réunion du Conseil des ministres qui aura lieu demain, jeudi : les prérogatives du président et du conseil d’administration du Conseil du développement et de la reconstruction ; et le mécanisme de privatisation de la téléphonie mobile.En ce qui concerne ce dernier point, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a...