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Anniversaire - Le parti commémore la disparition de son fondateur Pakradouni réaffirme la fidélité des Kataëb aux principes de Pierre Gemayel

Après la messe en présence de la famille de Pierre Gemayel, célébrée dimanche à Bickfaya, c’était au tour du parti Kataëb de commémorer hier le 18e anniversaire de la mort de son fondateur, en 1985. Présidant la réunion hebdomadaire du bureau politique et du conseil central du parti, le chef des Kataëb, Karim Pakradouni, en a profité pour réaffirmé sa fidélité et celle de la formation aux principes défendus en son temps par Pierre Gemayel.
La réunion a été entamée par une minute de silence à la mémoire du grand disparu. Prenant la parole par la suite, M. Pakradouni a déclaré que « le souvenir du fondateur demeure ancré dans les esprits et les consciences de tous les membres des Kataëb, malgré les années qui passent ».
Pierre Gemayel « avait fondé une école au service d’une patrie et non pas un parti au service d’une communauté », a-t-il souligné. « Il avait lutté pour l’indépendance, la liberté et la justice et avait, tout au long de sa vie, défendu le pacte de coexistence islamo-chrétien », a-t-il ajouté.
Il avait également « soutenu la présidence de la République et avait même tenu en permanence à se ranger aux côtés du chef de l’État, quelle que soit la politique que suivait ce dernier », a poursuivi M. Pakradouni, affirmant que Pierre Gemayel avait adopté cette attitude « à l’égard de tous les présidents, de Béchara el-Khoury à Elias Sarkis ». Ce faisant, et pour des raisons liées naturellement à leurs rapports actuels, le chef des Kataëb fait l’impasse sur le mandat d’Amine Gemayel, qui a pourtant lui aussi bénéficié du soutien de son père, avant que ce dernier ne meure à mi-mandat.
« Telles sont les valeurs sur lesquelles les Kataëb se sont fondées et pour lesquelles des hommes sont tombés sur l’autel de la patrie et c’est dans ces mêmes valeurs que nous puisons aujourd’hui les principes déterminant toutes nos prises de position », a encore dit M. Pakradouni.
Il a enfin appelé « tous les compagnons de Pierre Gemayel, au Liban et à l’étranger », à « s’unir, se ranger aux côtés de la présidence de la République et défendre de manière acharnée l’indépendance du Liban et sa souveraineté ainsi que les libertés dans ce pays ».
Sur un autre plan, M. Pakradouni a invité tous les membres du parti « et leurs amis » inscrits dans la circonscription de Baabda-Aley à prendre part à l’élection législative partielle du 14 septembre et à voter pour Henri Hélou.
Commentant, par ailleurs, l’attentat de Najaf qui a coûté la vie notamment à l’ayatollah Mohammed Baqer al-Hakim, le chef des Kataëb a condamné « ce crime odieux » et estimé qu’il visait à provoquer des troubles confessionnels et sectaires en Irak.
« L’assassinat de l’ayatollah Hakim ne touche pas uniquement l’Irak et les chiites irakiens, mais l’ensemble du monde arabo-islamique. J’exhorte, au nom des Kataëb, le peuple irakien, dans toutes ses composantes, à faire preuve d’un maximum de vigilance afin de pouvoir affronter le complot israélien qui n’avait pas réussi à provoquer la partition du Liban et qui tente à présent de diviser l’Irak et la région tout entière », a conclu M. Pakradouni.
Après la messe en présence de la famille de Pierre Gemayel, célébrée dimanche à Bickfaya, c’était au tour du parti Kataëb de commémorer hier le 18e anniversaire de la mort de son fondateur, en 1985. Présidant la réunion hebdomadaire du bureau politique et du conseil central du parti, le chef des Kataëb, Karim Pakradouni, en a profité pour réaffirmé sa fidélité et...