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Actualités

LAYETTE La mode dès le berceau(photos)

Pour les nouveau-nés, les défilés ne connaissent pas de saison. Dès leur naissance, toute la famille se succède en file, quasi en permanence, ravie de constater que la lignée s’allonge...
Enfouis dans leur berceau, eux apprennent à vivre hors du corps de leur mère...
Arrivés dans ce monde n’ayant pour seul bagage qu’un simple cordon les liant à leur mère, ils apprécient très peu friandises et fanfreluches...
Pour les adultes, toutefois, les naissances sont une source qu’alimente un secteur nullement sans importance. Il vibre, il produit, il prospère et fait vivre...
Des fleurs aux petits bijoux, de la layette aux friandises, c’est tout un marché qui prospère en fêtant les naissances. Ici aussi les vogues existent. Elles permettent de diversifier les offres pour stimuler les ventes. On y pense très peu mais, en fait, les naissances comme les mariages sont des facteurs porteurs dans le secteur économique...
Mais qui, face à un nouveau-né, réfléchirait en comptable. Il suffit de regarder cette minuscule merveille pour réaliser combien sont dérisoires nos comptes et nos calculs face au miracle de l’existence, naissant d’une étincelle que nul œil ne captive...

Jambes dorées

Dès qu’on ôte collants et bas, au début de l’été, apparaît le problème de la couleur... Des jambes blanches, même si leur galbe est impeccable, détruisent la plus soignée, la plus «glamour» des apparences.
Or le bronzage intensif, tel celui d’autrefois, est à proscrire. Il dessèche, vieillit, et abîme prématurément la peau. Plus grave encore, il altère les vaisseaux sanguins et lymphatiques.
Une solution pratique et plus inoffensive serait un «fond» d’autobronzant, une toute petite quantité de crème ou de lotion teintée et un nuage de poudre dorée...
Solution d’urgence toutefois, elle dépanne sans exclure une démarche plus durable.
Si pour des raisons de santé l’exposition solaire est déconseillée, il faudra alors résoudre le problème à l’aide d’un autobronzant.
Sur une peau nette et préalablement hydratée, étaler le produit en estompant partout où existe un relief osseux (genoux, mollets, chevilles). Laisser sécher dix à quinze minutes.
Le rythme conseillé est deux fois par semaine.
Il est possible d’intensifier la teinte avec une crème ou une lotion. L’inconvénient toutefois de ces produits est leur effet desséchant sur la peau et le fait de marquer les vêtements.

MAQUILLAGE
La mise en valeur des yeux
et de la bouche

Le soir, il convient d’intensifier le maquillage des yeux et de la bouche, tout en gardant, cependant, la main très légère...
Pour mettre le regard en valeur, passer un crayon noir, finement taillé, en pointillé, entre les cils, après avoir posé fards et mascara. Les cils sembleront ainsi plus fournis et donneront plus d’intensité au regard.
Une nouvelle poudre «sourcils» (Ombre ligne sourcils), posée en brossant, produit un effet plus discret et plus doux que celui obtenu à l’aide d’un crayon. Un conseil: procéder avec la brosse perpendiculaire au sourcil pour que la texture imprègne parfaitement les poils.
Pour une bouche plus pulpeuse, poser sur le rouge à lèvres, au centre, une touche de poudre blanche nacrée. Cette astuce accentue le relief des lèvres minces. Ce conseil est valable également sur un rouge violet, prune ou brun, il donne un résultat encore meilleur si on posera sur la touche blanche un soupçon de laque.

VOGUES
À chacun sa «kasane»

Vieux rêve d’enfant, chaque adulte souhaite avoir, pour méditer et se relaxer, un coin secret, lointain, dans un jardin...
Un designer français, Christophe François, vient de réaliser, pour adultes (nantis), ce vieux désir de galopin.
Sa «loge de jardin» appelée «kasane» est une sorte de «salon d’accueil» de plein air, posé sur roulettes, afin d’être traîné au lieu choisi.
Muni de rideaux, il permet de s’isoler des regards curieux, voire faire la sieste, d’autant plus que les coussins modulables dont il est muni deviennent un confortable matelas ou fauteuil de relaxation.
Prix de la merveille: 8000 euros. Ce qui paraît raisonnable, compte tenu du luxe offert par cette somptueuse version de la cabane de Robinson Crusoe, rêve légendaire de l’enfance...

Témoignage
Quand Jean-Paul Gaultier
se souvient de ses débuts

Facétieux, irrévérencieux, anticonformiste, Jean-Paul Gaultier n’est pas moins génial. Reconnu aujourd’hui comme un des grands de sa génération, il se souvient de ses débuts.
«La couture, dit-il, est à la base même de ma culture. Tout a commencé par là. Quand j’ai voulu commencer ce métier, j’ai envoyé mes dessins à des couturiers. Le jour de mes dix-huit ans, je suis entré chez Cardin où j’ai fait mes classes et tout appris. La tradition couture, je l’ai vue chez lui, car Monsieur Cardin coupait lui-même ses vêtements. C’est à la fois un créateur et un grand premier d’atelier. Avec lui, j’ai appris aussi la désinvolture. Rien n’était établi, tout était jeune, neuf, vivant... Quand, par la suite, je suis allé chez Patou, c’était beaucoup plus sclérosé mais il y avait les ateliers, avec le savoir-faire, l’amour du vêtement, l’atmosphère... Je me souviens de Madame Clémence. “Première”, elle travaillait la mousseline avec un enthousiasme incroyable et, dans un sens, c’est ce que je trouvais d’essentiel là... Entre-temps, dans la mode, les choses bougeaient. Fin 1970, ceux qu’on appelle les créateurs ont présenté des vêtements couture. Azzedine, Mugler, c’est à eux que je pense. Quant à moi, il y a toujours eu des vêtements couture dans mes collections...»
Ceux qui ont suivi J.-P. Gaultier depuis ses débuts le savent bien. Ses coupes ont une perfection reconnaissable et certains modèles du prêt-à-porter présentent peu de différences avec ceux que l’on attend de la haute couture.
Dès son premier défilé, il a prouvé qu’il faisait bouger les choses sans pour autant perdre son âme ou le nord...
«Reprendre les traditions que la couture peut m’apporter, comme le travail de certaines broderies, voilà ce qui m’intéresse, poursuit-il. Ce n’est pas une histoire d’ourlet fait à la main. Quand il le faut je le fais, sinon c’est idiot. Refuser la raideur, opter pour des vêtements souples dans lesquels on puisse bouger, ne pas être guindé sont mes priorités...»

Les vernis de Dineh

Dina Mohajer (Dineh pour l’Occident) est une jeune Orientale installée à Beverly Hills où ses vernis à ongles ont fait sa réputation et sa belle fortune.
Du bleu ciel sur les orteils pour s’harmoniser avec les sandales, du violet sur les doigts de la main pour aller avec la veste...
En jouant les farfelues, l’astucieuse fille du Moyen-Orient a mis Beverly Hills en contact direct avec son compte en banque.
Astucieuse, Dina est devenue Dineh et millionnaire en inventant la mode des coloris impossibles pour les vernis à ongles. Il a fallu un peu moins d’une année à la jeune étudiante débarquée aux States de son Moyen-Orient natal pour devenir une des reines de la cosmétique, en concoctant elle-même des vernis à ongles dans une large gamme de couleurs impossibles. «Deep Blue» ou «Hard Candy» sont qualifiés «Waoooh» par les autochtones ravies de tant d’originalités...
Une marque de vernis à ongles est vite mise sur pied suivie par un nouveau label de couleurs (on n’ose plus parler de rouge) pour les lèvres. «Trottoir» (gris métallique), «Purée verte» (mélange de vert épinard et de vert pistache) font partie d’une gamme de trente nuances qui affolent la Californie. Toute la gamme des teintes impossibles, inimaginables, parfois de laideur ou d’audace, se trouve dignement mise en flacons et dont le prix avoisine les 75 dollars l’unité.
Paris s’y met tout doucement au culte des ongles «macadam» ou «aubergine»... «Hard Candy» est, pour l’instant, le seul disponible aux Galeries Lafayette et à la place des Victoires...

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
Pour les nouveau-nés, les défilés ne connaissent pas de saison. Dès leur naissance, toute la famille se succède en file, quasi en permanence, ravie de constater que la lignée s’allonge...Enfouis dans leur berceau, eux apprennent à vivre hors du corps de leur mère...Arrivés dans ce monde n’ayant pour seul bagage qu’un simple cordon les liant à leur mère, ils apprécient très peu...