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Enseignement supérieur - Les contractuels de l’université n’ont pas été payés cette année Grève et sit-in des professeurs de l’UL

Les professeurs de l’Université libanaise (UL) étaient en grève hier, et le seront encore aujourd’hui, pour protester contre la nonchalance avec laquelle sont abordées toutes les questions concernant l’université nationale. Ils observeront aujourd’hui un sit-in devant le ministère des Finances.
Le mouvement des professeurs, au nombre de 3 000 environ, dont 1 560 cadrés et à plein temps, entend protester contre le fait qu’à cette date, l’université fonctionne toujours sur le douzième provisoire et n’a pas encore touché sa part du budget 2003, soit 135 milliards de livres. Par ailleurs, les professeurs s’indignent du fait que leur Caisse d’entraide manque désormais de fonds et qu’elle doit de l’argent à des établissements hospitaliers, tandis que l’État temporise au sujet des 10 milliards de livres qu’il lui consacre annuellement.
Plus grave encore, près de 400 professeurs contractuels n’ont pas touché encore leurs traitements pour l’année 2002-2003, certains d’entre eux n’ayant pas encore touché leurs traitements pour l’année précédente. Le pouvoir de décision, sur cette question, que la loi sur l’UL accorde au conseil de l’Université, notent les milieux académiques, a été confisqué par le Conseil des ministres « avec la complicité » de la direction universitaire, en sorte que le paiement de ces traitements attend une décision du gouvernement.
Enfin, les professeurs de l’UL protestent contre le gaspillage des ressources et les pertes académiques essuyées par l’UL, du fait que ses boursiers ne sont pas engagés comme des professeurs à plein temps, mais comme des contractuels. De ce fait, ces boursiers sont beaucoup plus sensibles aux offres qui leur sont faites par d’autres universités, commente un professeur, M. Issam Khalifé. Or, selon une étude effectuée par ce dernier, quelque 587 professeurs sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, d’ici à cinq ans, ce qui doit provoquer un vide académique très lourd, difficile à combler en un seul temps.
Quelque 64 000 étudiants sont inscrits dans les différentes facultés et sections de l’UL, précise-t-on.

Accord libano-syrien
Signalons, par ailleurs, qu’un calendrier d’exécution de l’accord de coopération syro-libanais en matière d’enseignement supérieur et de recherche universitaire a été signé hier par les ministres libanais et syrien de l’Enseignement supérieur, Samir el-Jisr et Hassane Richa, au palais de l’Unesco, en présence du secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien Nasri Khoury. L’accord concerne l’Université libanaise et non les universités privées.
Prenant la parole à cette occasion, M. Jisr a souligné que la question la plus urgente, à laquelle l’enseignement supérieur fait face, est la détermination des critères académiques susceptibles de mesurer la qualité des diplômes délivrés par les universités, en vue de parvenir à un « pacte commun arabe et international » sur les équivalences.
« Ce qui lie le Liban et la Syrie va bien au-delà d’un calendrier d’exécution d’un accord de coopération », a dit M. Jisr, au cours de la cérémonie de signature.
Dans le cadre de l’accord, le Liban et la Syrie échangeront jusqu’à 85 étudiants par an, a précisé pour sa part M. Khoury, de sorte que les Syriens inscrits à l’UL étudieront aux frais du ministère de l’Enseignement supérieur.
Les professeurs de l’Université libanaise (UL) étaient en grève hier, et le seront encore aujourd’hui, pour protester contre la nonchalance avec laquelle sont abordées toutes les questions concernant l’université nationale. Ils observeront aujourd’hui un sit-in devant le ministère des Finances.Le mouvement des professeurs, au nombre de 3 000 environ, dont 1 560 cadrés et...