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Travaux publics - Plusieurs chantiers risquent d’être retardés Le syndicat des entrepreneurs met en garde contre les conséquences de la pénurie de gravier

Le conseil d’administration du syndicat des entrepreneurs a tenu hier une réunion sous la présidence de M. Fouad el-Khazen, en présence d’un certain nombre d’entrepreneurs, afin d’examiner les retombées de la pénurie de gravier qui se manifeste depuis un certain temps dans le pays, à la suite de la décision du gouvernement de fermer les carrières.
À l’issue des débats, le conseil du syndicat a publié un communiqué dans lequel il met en garde contre les conséquences de la pénurie de gravier, soulignant que si la situation sur ce plan demeure inchangée, les travaux dans plusieurs chantiers pourraient être sérieusement retardés.
« Le syndicat des entrepreneurs, précise le communiqué, réaffirme qu’il est soucieux de la sauvegarde de la nature et de la protection de l’environnement. Notre secteur est vital pour exécuter les projets de reconstruction et pour stimuler le développement. Il ne constitue en aucune façon un danger menaçant les sites naturels, comme certaines parties le prétendent. »
Précisant que les entrepreneurs souhaitent rattraper le temps qui a été perdu dans l’exécution de certains travaux du fait des intempéries qui ont frappé le pays cette année, le syndicat affirme que « les entrepreneurs ne sont liés ni de près ni de loin aux carrières ». « Les requêtes présentées par les entrepreneurs aux responsables n’ont pour but que d’assurer le gravier et le sable à un prix stable afin d’exécuter les projets en cours et de pouvoir fixer leurs prix dans tout appel d’offres auquel ils pourraient participer, souligne le communiqué du syndicat. Force est de relever dans ce cadre que les besoins du Liban pour l’exécution des projets des secteurs privé et public s’élèvent à 50 000 mètres cubes de gravier par jour. »
Après avoir indiqué que la pénurie de gravier porte atteinte aux revenus d’une large fraction de la population, le syndicat souligne que « l’État représente pour les entrepreneurs un patron de poids ». « Or, l’augmentation du prix du gravier et de ses dérivés du fait de la pénurie sur le marché se répercute sur le coût des projets, alors que l’État fait face déjà à un déficit budgétaire, poursuit le communiqué. Nul n’ignore sur ce plan que le prix du mètre cube de gravier est fonction du coût d’extraction et des frais de transport jusqu’aux chantiers. »
Déplorant le fait que les solutions proposées restent « partielles, coûteuses et insuffisantes », le syndicat souligne qu’il est de son devoir « d’attirer l’attention de tous les ministères et les administrations concernées par le fonctionnement des services publics que les entrepreneurs ne sont en aucune façon responsables d’un quelconque retard qui interviendrait dans l’exécution des projets si la pénurie se poursuit ».
En conclusion, le syndicat a émis l’espoir que « la pénurie de gravier ne se transformera pas en crise politique ou en sujet de tiraillements entre les responsables politiques ».
Le conseil d’administration du syndicat des entrepreneurs a tenu hier une réunion sous la présidence de M. Fouad el-Khazen, en présence d’un certain nombre d’entrepreneurs, afin d’examiner les retombées de la pénurie de gravier qui se manifeste depuis un certain temps dans le pays, à la suite de la décision du gouvernement de fermer les carrières. À l’issue des...