M. Battle a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le ministre de la Culture, Ghazi Aridi. Cette rencontre est d’autant plus importante que M. Aridi s’en est souvent pris, ces derniers temps, à la politique de Washington au Liban et dans la région. Ayant interrompu tout contact avec M. Aridi pendant des mois, l’ambassadeur américain a d’ailleurs été interrogé sur l’évolution de ses rapports avec le ministre de la Culture. Il a répondu en indiquant que « la réunion a été longue et fructueuse ». Et d’ajouter : « Nous cherchons à promouvoir les relations dans le domaine culturel, ce qui pourrait nous aider à surmonter nos différends sur le plan politique. »
En réponse à une question, l’ambassadeur a cité les propos qu’avait tenus le secrétaire d’État Colin Powell, lors de sa dernière visite à Beyrouth. « Il a rappelé que la “feuille de route” n’ouvre pas seulement la voie à un dialogue entre les Israéliens et les Palestiniens. Elle pave aussi la voie à une paix globale qui prend en considération les volets syrien et libanais. »
M. Aridi a affirmé, pour sa part, que « le dialogue (avec le diplomate US) n’a pas changé notre opinion à l’égard des constantes ». « Mais l’important est que le dialogue a commencé. D’ailleurs ce n’est pas moi qui l’ai interrompu ou refusé », a-t-il dit avant de poursuivre : « Je ne parle pas en mon nom personnel ou au nom d’un courant politique quelconque. En effet, le ministre s’exprime au nom du Liban », a précisé M. Aridi.
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