Le dysfonctionnement du système politique a été une nouvelle fois mis en évidence, hier, à la faveur de la séance parlementaire de questions-réponses qui aurait dû permettre à la Chambre de jouer pleinement son rôle et de corriger la trajectoire d’un Exécutif qui n’a pas hésité pourtant à reconnaître ses débordements. Mais le spectacle offert place de l’Étoile, submergée par les scandales, a été celui d’une Chambre incapable de demander des comptes au gouvernement en dépit des explications contradictoires qui lui ont été avancées : le ministre de la Justice a assuré que le gouvernement se conformait aux jugements des tribunaux, alors que le Premier ministre a reconnu que la décision de son équipe de fermer les carrières était en contradiction avec un verdict du Conseil d’État. Après avoir crié à l’infamie, le Parlement s’est contenté d’adopter une recommandation, dans laquelle il demande à l’Exécutif de se conformer aux décisions juridictionnelles, sans même donner suite à une requête de M. Fattouche, qui souhaitait un engagement oral du chef du gouvernement. Et lorsque Akram Chéhayeb a voulu, à titre individuel, déposer une motion de censure parce que les promesses du gouvernement de régler le problème des dépotoirs ne l’ont pas convaincu, c’est la Chambre qui a réagi en provoquant un défaut de quorum, confirmant ainsi les limites de son action.
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Le dysfonctionnement du système politique a été une nouvelle fois mis en évidence, hier, à la faveur de la séance parlementaire de questions-réponses qui aurait dû permettre à la Chambre de jouer pleinement son rôle et de corriger la trajectoire d’un Exécutif qui n’a pas hésité pourtant à reconnaître ses débordements. Mais le spectacle offert place de l’Étoile,...
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