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JUSTICE - Tout comme le directeur de la Sûreté, le ministre des Transports est blanchi des accusations de la NTV Addoum : Mikati ne peut être accusé de la moindre infraction. L’affaire est classée

C’est une décision sans surprise que le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, a prise hier. Après avoir classé, lundi dernier, le dossier des accusations lancées par la NTV contre le directeur de la Sûreté générale, le voilà qui classe hier celles lancées par la même chaîne de télé contre le ministre des Transports, M. Négib Mikati.

L’enquête avait été pratiquement bouclée lorsque l’avocat général, Mme Rabiha Ammache Kaddoura, avait mené ses investigations sur les allégations de la NTV concernant un contrat prétendument juteux pour la création d’une société de VIP à l’AIB, qui aurait profité au général Sayyed mais aussi au ministre Mikati. Il était alors apparu que les accusations lancées sur l’instigation du PDG de la chaîne, M. Tahsin Khayat, étaient sans fondement, la Sûreté générale s’étant opposé à la formation de la société, bloquant ainsi le projet. Le procureur avait décidé de classer le dossier, sous-entendant toutefois que le ministre des Transports avait donné une autorisation à la société Trans Sayegh SAL pour des services dans l’enceinte de l’aéroport.

Une autorisation
sous condition
Mme Rabiha Ammache Kaddoura avait donc entendu une nouvelle fois le directeur de l’Aviation civile, M.Hamdi Chok, ainsi que le directeur de la société qui est au centre des accusations de la NTV, M. Imad Sayegh.
Il est ainsi apparu qu’effectivement, le ministre des Transports avait donné une autorisation à la société, mais celle-ci avait un an à partir de l’obtention du permis pour demander au directeur de l’Aviation civile un feu vert pour commencer l’exécution du projet, un répit nécessaire pour remplir les conditions requises. De plus, la Sûreté générale s’étant opposée à la circulation de voitures de VIP dans l’enceinte de l’aéroport, le ministre n’avait pas autorisé ce service-là. En conclusion, M. Khayat n’ayant pas pu apporter la preuve étayant ses accusations ni établir l’existence de liens douteux ou financiers entre la société en gestation et le ministre des Transports, le procureur a décidé de classer le dossier, considérant une fois de plus les accusations portées par la NTV comme étant dénuées de tout fondement. Par contre, le permis accordé par M.Mikati à la société, pour l’octroi de certaines facilités aux voyageurs et leur transport éventuel d’un aéroport à l’autre, est tout à fait conforme aux lois et aux règlements en vigueur au Liban. Pour toutes ces raisons, le procureur a considéré que M. Mikati ne peut en aucune manière être accusé d’avoir agi pour servir des intérêts personnels et de passer outre ses obligations de ministre. Contrairement à ce qu’avait déclaré la NTV, dans son bulletin du 18 juin, il n’y a donc pas eu abus de pouvoir, négligence et tentative de favoriser l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. L’affaire est donc classée et le ministre Mikati, tout comme le général Sayyed, peut encore porter plainte contre le PDG de la NTV pour propos diffamatoires et calomnies.
C’est une décision sans surprise que le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, a prise hier. Après avoir classé, lundi dernier, le dossier des accusations lancées par la NTV contre le directeur de la Sûreté générale, le voilà qui classe hier celles lancées par la même chaîne de télé contre le ministre des Transports, M. Négib Mikati....