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Actualités

C’ÉTAIT HIER Troisième semaine de juillet 1974 (photos)


Baalbeck encore et toujours, mais cette fois, il s’agit de la belle édition du catalogue programme de cette année 1974 du festival (*) sur le thème « Cent ans de peinture libanaise ». Les festivals ont toujours été la gymnastique préférée des Libanais pour la belle saison. Et ça continue aujourd’hui encore… différemment, peut-être.
15 juillet : clôture de l’exposition d’art islamique du musée Sursock qui a accueilli plus de 10 000 visiteurs.
16 juillet : présentation du catalogue programme du XIXe Festival de Baalbeck, un petit bijou réalisé par Art Shop regroupant un noyau de talents libanais. Un bijou de sobriété surtout par le thème « Cent ans de peinture libanaise de 1870 à 1970 » ; de Daoud Corm à Assadour Bezdikian ; Baalbeck toujours, c’est en minibus que les membres du comité (May Arida en tête) et le grand poète Georges Shéhadé ont accueilli à l’AIB Louis Aragon et la troupe du Fou d’Elsa.
17 juillet : le dog show n’est pas nouveau à Beyrouth, pour preuve un article sur la fondation d’un Kennel Club libanais dont le but est d’améliorer la race canine au Liban. Un club annoncé à l’occasion justement d’un dog show qui s’est déroulé au Stade de Chayla ; dans cette page des « Quatre vents », on commence à s’intéresser à l’astrologie ; présentation de l’ouvrage écrit par Tino Rossi.
18 juillet : pleins feux sur Patrice Mestral et la musique magistrale qu’il a composée pour le Fou d’Elsa de Louis Aragon qui se donne en première mondiale à Baalbeck. Ses propos sont aussi instructifs qu’intéressants ; une très jeune professeur de dessin, Nada Nehmé, publie un livre de dessins d’enfants où ces derniers traduisent leurs rêves et leurs appréhensions en couleurs ; Alana Person, une des plus célèbres cover-girls du monde, est à Beyrouth pour le tournage d’un film publicitaire. Ce qui ne l’empèche pas de faire trempette et de bronzer au Saint George Yacht Club où il n’y avait d’yeux que pour elle.
19 juillet : la troupe de danse d’Arménie se produit au Festival de Byblos, dans la plus pure tradition folklorique. C’est pour que ce festival ne soit pas seulement consacré à la chanson que Toros Siranossian a voulu y ajouter, cette année-là, une note folklorique. ; les toiles libanaises de Charles Béchir « estivent » à Bhamdoun, à l’hôtel Karma ; un festival qui comprend plusieurs activités intéressantes est organisé pour commémorer le centenaire de la naissance d’Amine Rihani.
20 juillet : pour le jeune, très jeune chorégraphe du Fou d’Elsa qui se donne à Baalbeck, Félix Blaska, la danse est la poésie faite geste : présentation ; Midi-Minuit fait son affaire de la petite histoire et des petites phrases concernant la présence d’Aragon au Liban ; les peintres en herbe exposent à N-D des Anges à Badaro.
21 juillet : un accessoire oriental à la fois rétro et folklo qui revient à la mode pour l’été beyrouthin, le « mandil » : ce foulard de lin fin teint dans les couleurs pastel, imprimé de grosses fleurs et dont le pourtour est orné d’une broderie exécutée à l’aiguille, est appelé « oya ». Voilà pour la fiche technique. Il fait fureur, après les jupes ajournées et garnies de dentelle, les blouses-combinaisons, les bustiers drapés et les capelines fleuries…

M.C.

*Voir « L’Orient-Le Jour » des 2, 9, 16, 23, 30 juin et du 7 juillet.
Baalbeck encore et toujours, mais cette fois, il s’agit de la belle édition du catalogue programme de cette année 1974 du festival (*) sur le thème « Cent ans de peinture libanaise ». Les festivals ont toujours été la gymnastique préférée des Libanais pour la belle saison. Et ça continue aujourd’hui encore… différemment, peut-être.15 juillet : clôture de...