Alors que le pouvoir iranien avait interdit tout rassemblement pour commémorer le quatrième anniversaire des manifestations étudiantes de 1999, des dizaines de milliers d’Iraniens ont manifesté près de l’Université de Téhéran malgré le déploiement de plusieurs milliers de policiers et de membres des forces antiémeutes.
Dans la matinée, la tension était déjà montée d’un cran avec l’arrestation de trois dirigeants étudiants membres du principal groupe d’opposition estudiantine.
Comme en juin dernier, les Téhéranais sont restés dans leurs voitures et ont klaxonné en signe de protestation contre le pouvoir, alors que des groupes de jeunes bassidjis (miliciens islamistes) marchaient entre les voitures aux cris de « Hezbollah, Hezbollah », signe de ralliement de ces extrémistes religieux. En soirée, la police a eu recours aux bombes lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants.
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