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cérémonie - L’Ordre national du Cèdre, à titre posthume, à l’ambassadeur du Liban à Paris Une foule d’officiels aux obsèques d’Élysé Alam(PHOTO)

D’émouvantes obsèques, au cours desquelles un message de condoléances du président français, Jacques Chirac, a été lu, ont été organisées hier pour l’ambassadeur du Liban à Paris, Élysé Alam, décédé lundi dans la capitale française, des suites d’une longue maladie.
De nombreux officiels ont assisté à l’office divin, célébré à 11h en la cathédrale Saint-Georges des maronites par le vicaire patriarcal, Mgr Roland Abou Jaoudé, assisté par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar.
Les chefs de l’État, du Parlement et du gouvernement étaient respectivement représentés par MM. Jean Obeid, ministre des Affaires étrangères, Nehmetallah Abi Nasr, député du Kesrouan, et Fouad Siniora, ministre des Finances. Étaient également présents, les ministres Farès Boueiz, Mahmoud Hammoud, Karim Pakradouni, Michel Samaha et Michel Moussa, de nombreux députés et ambassadeurs arabes et occidentaux, notamment l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, qui représentait le président français, Jacques Chirac.
Au terme de la messe, Mgr Youssef Tok a donné lecture de l’oraison funèbre au nom du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui a rendu un vibrant hommage au défunt. « Il a servi son pays en toute loyauté depuis qu’il s’est engagé dans le corps diplomatique, il y a près d’une trentaine d’années, après avoir passé six ans au ministère de l’Éducation. »
Durant sa carrière, Élysé Alam a « porté haut le nom du Liban, grâce surtout à la discipline dont il a fait preuve au moment de l’anarchie, à sa loyauté et à son sens du sacrifice à une époque où les valeurs étaient bafouées et où l’égoïsme primait », selon le message du patriarche Sfeir.
Prenant à son tour la parole, M. Obeid a rendu un hommage similaire à l’ambassadeur, après lui avoir décerné au nom du chef de l’État, à titre posthume, les insignes de l’Ordre national du Cèdre, grade de commandeur, en signe d’appréciation de ses services au pays.
M. Lecourtier a ensuite donné lecture d’un message de condoléances adressé à Mme Reine Alam par le président Chirac, qui affirme « avoir été profondément affecté » par la nouvelle du décès de l’ambassadeur.
« Élysé Alam a effectué à Paris une mission exemplaire au service de l’amitié forte et exigeante qui unit la France et le Liban. Diplomate de grand talent, unanimement apprécié dans notre pays où il comptait tant d’amis, votre mari a marqué de son empreinte le poste d’ambassadeur du Liban en France qu’il occupait depuis près de trois ans. Il laissera à tous ceux qui l’ont connu un grand souvenir », écrit le président français.
« J’ai moi-même toujours éprouvé du plaisir à le rencontrer et j’ai pu, en plusieurs occasions, apprécier ses grandes qualités professionnelles et humaines. Mon épouse se joint à moi pour vous dire toute notre sympathie dans la grande peine qui vous touche », poursuit-il.
Le famille du défunt devait ensuite recevoir les condoléances des officiels et des amis, avant que la dépouille mortelle ne soit emmenée au village natal d’Élysé Alam, à Daraya, dans le caza de Zghorta, où l’inhumation a eu lieu. Dans la journée, le chef de la diplomatie avait reçu un télégramme de condoléances du directeur général de l’Agence intergouvernementale de la francophonie, Roger Dehaybe, et du président de l’Association des Libanais diplômés des universités françaises, Walid Arbid.
D’émouvantes obsèques, au cours desquelles un message de condoléances du président français, Jacques Chirac, a été lu, ont été organisées hier pour l’ambassadeur du Liban à Paris, Élysé Alam, décédé lundi dans la capitale française, des suites d’une longue maladie.De nombreux officiels ont assisté à l’office divin, célébré à 11h en la cathédrale...