Les vacances diplomatiques dans plusieurs capitales occidentales et organisations internationales ont été comblées, sauf à Paris. Par respect pour la mémoire de l’ambassadeur Élysé Alam, Beyrouth compte attendre quarante jours avant de nommer un remplaçant au diplomate décédé lundi dernier.
Quoi qu’il en soit, si la trêve politique instaurée depuis quelque temps a tenu bon face aux tentatives haririennes de s’opposer aux nominations, il n’en demeure pas moins que la séance a montré qu’entre Baabda et Koraytem, les rapports sont loin d’être normalisés. Dans ce qui semble être une réponse indirecte aux protestations du Premier ministre, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a estimé qu’il est « bon de plaider en faveur d’une abolition du confessionnalisme, mais qu’il vaut mieux ne pas avoir un comportement confessionnel et s’engager par les faits et non pas par les paroles à s’éloigner du confessionnalisme ».
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