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Droits de l’homme Solida demande aux autorités de déterminer les causes du décès de Houeiss

Le décès de Joseph Émile Houeiss, survenu dans des circonstances obscures en Syrie où il était détenu depuis onze ans, continue de susciter des remous au niveau des associations pour la protection des droits de l’homme.
Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié hier un communiqué dans lequel il a rappelé que, « saisi de ce cas (la détention de Joseph Houeiss) par Solida et la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme) en 2002, le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’Onu avait interpellé les autorités syriennes qui avaient répondu, le 25 septembre 2002, que “les autorités compétentes vérifient actuellement cette allégation” ».
En conclusion, Solida a demandé aux autorités libanaises de « faire déterminer avec certitude les causes exactes du décès de Joseph Houeiss », aux autorités syriennes de « réexaminer sans délai la situation de tous les Libanais enlevés au Liban », et a « exhorté » la communauté internationale à « intervenir très rapidement auprès de la Syrie pour qu’une solution humaine soit trouvée en faveur de tous les Libanais détenus en Syrie pour que ceux-ci ne finissent pas leurs jours en détention, sans avoir pu faire valoir le moindre de leurs droits ».
Rappelons que Joseph Houeiss, transféré du Liban, avait été jugé par un tribunal militaire syrien qui l’avait condamné à 20 ans de réclusion pour homicide volontaire.
Victime d’une crise d’épilepsie alors qu’il conduisait sa voiture dans la région de Dhour el-Choueir, Joseph Houeiss avait percuté un véhicule militaire syrien en 1992, tuant plusieurs militaires qui se trouvaient à bord.
Rappelons également que les corps de deux autres Libanais détenus en Syrie, Joseph Zougheib et Adel Ajouri, avaient été discrètement rapatriés aux cours des dernières années sans que l’on sache exactement dans quelles circonstances ils étaient morts.
Un troisième Libanais, Radwane Ibrahim, était mort en détention au Liban en décembre 2000 après avoir été relaxé par les autorités syriennes.
Le décès de Joseph Émile Houeiss, survenu dans des circonstances obscures en Syrie où il était détenu depuis onze ans, continue de susciter des remous au niveau des associations pour la protection des droits de l’homme.Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié hier un communiqué dans lequel il a rappelé que, « saisi de ce...