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nominations diplomatiques - Le Conseil des ministres examinerait jeudi le dossier Contacts intensifs pour assurer un consensus

Dans le sillage du climat d’apaisement (relatif) qui marque (en apparence) les rapports entre le président Émile Lahoud et le chef du gouvernement, Rafic Hariri, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a intensifié au cours des derniers jours ses contacts avec le chef de l’État, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre afin de lever les derniers obstacles qui entravent encore l’approbation d’un train de nominations et de permutations diplomatiques.
Ce dossier, en suspens depuis plusieurs mois, devrait être examiné au cours de la séance du cabinet prévue pour jeudi matin. L’ordre du jour de cette réunion, rendu public hier, ne prévoit pas une clause portant sur les nominations diplomatiques. Mais en soirée, des sources concordantes proches du palais de Baabda et du palais Bustros affirmaient que cette question sera bel et bien discutée lors du Conseil des ministres de jeudi et elle devrait être rajoutée aujourd’hui même à l’ordre du jour de la réunion.
La dernière mouture relative au train de nominations (qui devrait englober une quarantaine d’ambassadeurs) a été passée en revue au cours d’un entretien que M. Obeid a eu dans la matinée d’hier avec le président Lahoud.
Le chef de la diplomatie a également discuté de la question avec M. Berry. Dimanche soir, il avait conféré à ce propos avec M. Hariri. De source digne de foi, on indique que la plupart des obstacles qui entravaient les nominations ont été levés.
Seuls quelques points n’auraient pas été réglés, mais ils ne devraient pas empêcher les membres du gouvernement de plancher sur le dossier lors de leur réunion de jeudi.
Les milieux du palais Bustros indiquent sur ce plan que M. Obeid s’emploie à assurer un consensus autour de la question de manière à éviter le recours au vote en Conseil des ministres. Trois principes auraient été retenus par M. Obeid pour mettre au point ces nominations : aucun ambassadeur hors cadre ne sera désigné ; les nominations seront limitées aux postes vacants et à ceux qui sont sur le point de l’être ; l’équilibre confessionnel sera respecté, notamment pour ce qui a trait aux chancelleries importantes.
Notons sur ce plan que le poste laissé vacant par le décès de l’ambassadeur à Paris, Élisé Alam (voir par ailleurs), ne sera pas inclus dans le train de nominations appelé à être examiné au cours du prochain Conseil des ministres. Par ailleurs, les noms des ambassadeurs qui seront désignés à de nouveaux postes ne devraient pas être officiellement connus avant deux mois.
Le gouvernement doit en effet informer les pays étrangers du nom de l’ambassadeur accrédité chez eux et attendre que ces pays donnent leur aval à cette désignation. Cette opération prendra entre trois semaines et un peu plus de deux mois, suivant le cas, sachant que, dans certains pays, le ministère des Affaires étrangères chôme durant le mois d’août. Ces délais retarderont la finalisation de l’ensemble des nominations du fait que des permutations sont prévues entre les chancelleries à l’étranger et l’administration centrale.
Dans le sillage du climat d’apaisement (relatif) qui marque (en apparence) les rapports entre le président Émile Lahoud et le chef du gouvernement, Rafic Hariri, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a intensifié au cours des derniers jours ses contacts avec le chef de l’État, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre afin de lever les...