Si le « jamais deux sans trois » s’avère être une rigoureuse vérité mathématique, le prochain Conseil des ministres sera sans aucun doute à l’image des deux précédents : productif. Et Émile Lahoud, Rafic Hariri et leurs ministres continueront à réapprendre à faire ce pour quoi ils sont payés : faire fonctionner l’Exécutif et le pays. Comme hier donc. Lorsqu’ils ont décidé, en débattant, d’une façon somme toute assez républicaine, que les carrières illégales seront fermées ; que la loi sur le financement des expropriations (dont ils ont expurgé l’article 16) sera confiée à une commission parlementaire ; que le cas très délicat des professions libérales serait soumis aux députés, ou lorsqu’ils ont enfin approuvé le recrutement de 25 nouveaux attachés diplomatiques.
Ce n’est certes pas encore le Pérou – loin de là –, mais un certain état d’esprit s’est plus ou moins confirmé hier : l’Exécutif semble se remettre, lentement, sur la bonne voie.
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Ce n’est certes pas encore le Pérou – loin de là –, mais un certain état d’esprit s’est plus ou moins confirmé hier : l’Exécutif semble se remettre, lentement, sur la bonne voie.
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Si le « jamais deux sans trois » s’avère être une rigoureuse vérité mathématique, le prochain Conseil des ministres sera sans aucun doute à l’image des deux précédents : productif. Et Émile Lahoud, Rafic Hariri et leurs ministres continueront à réapprendre à faire ce pour quoi ils sont payés : faire fonctionner l’Exécutif et le pays. Comme hier donc. Lorsqu’ils...
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