Le thème de cette année ? « Layered », ou stratifié, en référence aux connaissances qu’ils ont accumulées durant les quatre années d’études.
Coordinatrice du programme de graphic desing à la LAU, Yasmine Taan souligne que « Layered» s’est avéré être une expérience pleine de défis. « La diversité et l’individualité étaient chaudement prônées. Tout comme l’innovation », dit-elle, en espérant que cet éventail constitue un premier pas, une ouverture vers l’adoption des vraies et bonnes valeurs du design graphique contemporain.
Les étudiants ont en effet déployé une bonne dose de créativité, concernant des sujets qui leur tiennent à cœur. Des élucubrations métaphysiques à la nymphomanie, en passant par une BD racontant la vie d’un groupe de jeunes vivant à Moussaytbé ou encore une visualisation typographique de la schizophrénie, les sujets originaux ne manquent pas. On trouve également un pamphlet contre la discrimination sexuelle, un discours sur la ressemblance entre la race humaine et la race canine, un exposé sur les différents aspects de la phobie, et une nouvelle invention : celle d’un code pour visualiser par écrit les pas de danse classique.
Les trois projets primés sont ceux de Hanna Abi Hanna, Rania Bitar et Laudia Awad. Cette dernière a imaginé un nouveau produit alimentaire et son packaging, intitulé « Dips » : un jeu de mots signifiant dip (trempette) et molasses de caroubier. Rania Bitar a cherché l’image de Dieu dans les quatre éléments. Hanna Abi Hanna s’est intéressé dans « Insignificance » à la guerre libanaise pour en faire un court-métrage d’animation un peu fantaisiste. Jusqu’au 28 juin.
M.G.H.
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