Les avocats du professeur de philosophie à l’Université libanaise (UL-section Tripoli) Adonis Akra, MM. Jean Selouane, Hanine Hamdane et Walid Dagher, ont soulevé hier l’exception de vice de forme au cours de la première comparution de ce cadre du Courant patriotique libre (CPL-aouniste) devant le tribunal des imprimés, présidé par le juge Samir Alieh. Le représentant du parquet, le juge Samir Hammoud, a rejeté l’exception, estimant que le tribunal était compétent.
Adonis Akra est accusé d’« avoir porté atteinte au pouvoir politique, aux services de sécurité, à la justice ainsi qu’aux relations du Liban avec un pays frère », la Syrie. Il avait écrit un livre intitulé Lorsque 16 est devenu mon nom, qui décrit ses « 25 jours de détention » consécutifs aux fameuses rafles d’août 2001. L’ouvrage avait été saisi le 11 février dernier.
M. Hani Sleiman, avocat de l’éditeur de l’ouvrage Béchir Daouk, qui a comparu avec son auteur devant le tribunal, a soulevé le point selon lequel M. Daouk n’était pas habilité à comparaître personnellement devant le tribunal, puisque c’est la maison d’édition qui doit être poursuivie et non pas la personne de l’éditeur.
La prochaine audience a été fixée pour le 11 décembre 2003.
Les avocats du professeur de philosophie à l’Université libanaise (UL-section Tripoli) Adonis Akra, MM. Jean Selouane, Hanine Hamdane et Walid Dagher, ont soulevé hier l’exception de vice de forme au cours de la première comparution de ce cadre du Courant patriotique libre (CPL-aouniste) devant le tribunal des imprimés, présidé par le juge Samir Alieh. Le représentant du...
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