Rechercher
Rechercher

Actualités

VOGUES Le retour de la minijupe(photos)



La minijupe revient... Décriée, accusée de trahir des défauts qu’elle est supposée couvrir et des détails réservés à des entretiens ultra-intimes, elle s’était éclipsée, se limitant à quelques brefs retours sporadiques...
Or pour l’hiver 2003-2004, la minijupe opère un vrai come-back pareil à celui des vedettes vétéranes après un lifting réussi...
Dans un esprit très années soixante, elle affiche sa présence, déjà annoncée par la mode de cet été... C’est d’ailleurs dès la fin de l’hiver passé que Prada, la très célèbre griffe européenne, l’a remise sur l’orbite «in»...
Dans sa nouvelle version, elle cible deux styles très différents l’un de l’autre.
Le premier s’adresse à la femme à carrière, affranchie, maîtresse de sa vie et de ses choix. La mini l’annonce et le proclame...
Le second profil est plus conventionnel tout en étant à l’écoute des temps actuels et de leurs choix...
Deux directions donc s’imposent à l’avenir de la mini, s’unissant toutefois autour de certains détails-clés.
La mini est micro-mini. En robe, elle a la forme trapèze. Elle se réalise en lamé argent, jersey vif, blanc et noir. Elle se porte avec des collants de couleur criarde (flashy), bottes, cuissardes et franges appliquées. Couturiers partisans de la mini version 2003-2004: Pierre Cardin, André Courrèges, Paco Rabanne. Mais aussi les créateurs, grands et petits, de Londres et de New York, qui prônent des versions plus pratiques (lire «portables») afin d’éviter que le retour de la mini devienne une vogue de micro-robes high-tech ou «star-treck», donc glaciales et importables...

On l’avait presque oublié... Mais dans l’univers de la mode rien n’est durable. Même pas l’oubli... Le voilà donc revenu en force, aux premières lignes de la mode de ce printemps-été. Il s’agit, bien entendu, du short... «Pièce incontournable», annonce l’Officiel en proposant six manières d’étrenner ce caleçon jadis masculin, devenu vêtement amphisexe sinon carrément féminin.
Déviant de sa fonction initiale (vêtement de sport et de loisirs), il «habille» une veste, rehausse une tunique, modernise une tenue trop conventionnelle.
Ami précieux des femmes à belles jambes, il est à manier avec prudence une fois la trentaine franchie, sauf si sport, régimes et soins s’arrangent pour donner une belle allure. Autrement mieux vaut se contenter d’admirer cette pièce portée par d’autres.
Les spécialistes avertissent que l’accessoire joue un rôle capital dans l’adoption du short et conseillent de le soigner : collants, de préférence noirs, bottes. Et, avant tout, perfection de la ligne...
Si la silhouette n’est pas impeccable, la démarche ailée et l’allure jeune, mieux vaut enfiler une jupe ou se mettre en pantalon... L’âge joue aussi un rôle majeur. Il y a une limite à partir de laquelle ce petit pantalon, volé aux explorateurs et joueurs de foot, se dresse en traître mortel. Mieux vaut le laisser poursuivre sa carrière sur des rondeurs moins matures et des démarches moins pesantes.
Dernier conseil pour les favorites du sort en mesure de se permettre ce petit vêtement révélateur: le soir, le short se porte, sans concession, jambes nues et talons hauts...

DÉCORATION
Quand les fleurs se mettent à table

Voilà quatre ans, le fleuriste Christian Tortu, de Paris, créait un premier service de table, «Verdure», pour le porcelainier français Raynaud.
À présent, un second service de table, très complet, vient d’être commercialisé en deux teintes: céladon et ivoire.
Comme le premier service, ce second aussi est inspiré du monde des fleurs réelles ou précises. Ce qui permet une grande diversité et une large liberté d’inspiration.
Le résultat: on voit déverser sur la table une véritable moisson florale d’un très bel effet.
Les fleurs choisies sont parfois inattendues. C’est le cas pour la fleur d’ail, dans le ton mauve, dont l’effet est surprenant de beauté et de finesse.
Une nouvelle tendance dans ce domaine abolit la nappe et les sets (napperons individuels sous l’assiette).
La laque rouge d’une table contemporaine sert de fond, met en valeur les teintes des feuillages et des fleurs qui décorent la vaisselle, créant le sentiment d’une grande liberté.
Il en est de même pour la décoration florale, où la grande variété des herbes vient remplacer les fleurs classiques. Une tige fleurie, porteuse de fleurs fraîches, posée en motif sur la serviette de table est une nouvelle manière de fleurir un repas.
Quelques fleurs fraîches en petits bouquets, retenues par un brin de raphia, fleurissent sans encombrer chacune des places des convives.
Avec un brin de fantaisie et d’imagination, on fait venir le jardin à table et, avec lui, une note d’originalité spontanée et naturelle.

JOAILLERIE
Boucheron : cent cinquante ans d’histoire

Boucheron, le grand joaillier français, propose un regard sur cent cinquante ans d’histoire vécus par sa vénérable maison.
Pour le lancement de cette manifestation, il réédite deux parures historiques, créées dans les années soixante-dix pour Talitha Getty, la légendaire épouse du millionnaire Paul Getty. Le petit-fils Boucheron a voulu, par cette création, rendre un hommage exceptionnel au goût et à la personnalité de «Gipsy», comme l’appelaient familièrement ses multiples amis et admirateurs, ancienne cliente et amie de la maison familiale.
Fidèle aux goûts de son époque, Talitha Getty promenait son spleen sur les continents en éternelle amoureuse d’une perfection esthétique insaisissable.
La nouvelle ligne «Talitha romain» est en or martelé et pierres de couleur, s’inspirant de l’époque romaine. La ligne «Talitha étrusque» comporte des motifs tribaux imprécis et des figures géométriques. Également en or martelé, elle se rapproche d’une création à caractère artisanal idéalisé, conforme aux conceptions artistiques des années soixante-dix.
Chacune de ces deux parures est composée d’un pendentif, d’un bracelet, de boucles d’oreille et d’une bague.
Présentée dans un écrin en cuir et vison, chaque parure est numérotée. Disponibles en quantité toutefois très limitée et quasi confidentielle, ces deux parures constituent déjà des pièces rares.

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
La minijupe revient... Décriée, accusée de trahir des défauts qu’elle est supposée couvrir et des détails réservés à des entretiens ultra-intimes, elle s’était éclipsée, se limitant à quelques brefs retours sporadiques...Or pour l’hiver 2003-2004, la minijupe opère un vrai come-back pareil à celui des vedettes vétéranes après un lifting réussi...Dans un esprit très...