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Sécurité Le BCCN réclame l’arrestation des assassins des juges de Saïda

À l’occasion de la quatrième commémoration de l’assassinat des quatre juges à Saïda en 1999, le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a appelé hier l’État à sanctionner les assassins des quatre magistrats, « dont les noms et le refuge sont connus ».
« L’État refuse toujours d’assumer ses responsabilités et les îlots de sécurité jouissent d’une immunité et d’une indépendance de fait. Jusqu’à quand l’État va-t-il poursuivre sa dérive dangereuse qui porte atteinte au principe de la souveraineté nationale ? Et ce alors qu’il use de toute la force dont il dispose pour traquer les souverainistes et réprimer les libertés », a estimé le BCCN.
Le BCCN s’est enfin demandé « quand les services de sécurité décideront de s’en prendre aux véritables criminels qui portent atteinte à la dignité du Liban et à la sécurité du citoyen » au lieu de traquer les Libanais.
Une cérémonie avait été organisée lundi à la mémoire des juges Imad Chéhab, Assem Abou Daher, Hassan Osman et Walid Harmouche au Palais de justice, en présence notamment du ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, du bâtonnier de l’Ordre des avocats, Raymond Chédid, du procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, du président du Conseil supérieur de la magistrature, Tanios Khoury, et du président du Conseil d’État, Ghaleb Ghanem.
Prenant la parole, le ministre de la Justice avait estimé qu’« il est temps que tout le monde sache les résultats de l’enquête sur l’assassinat des quatre juges, quels qu’en soient les auteurs, les initiateurs et les complices ». M. Tabbarah a rendu un vibrant hommage aux « quatre martyrs de la justice et du devoir ».
Pour sa part, M. Khoury avait affirmé que « les balles tirées contre les magistrats visaient le cœur du Liban ». Le président du Conseil supérieur de la magistrature a renouvelé le serment de traîner les coupables devant les tribunaux. « Cette affaire ne mourra pas », a-t-il souligné. Des couronnes de fleurs ont été déposées sur le monument commémorant le souvenir du massacre des quatre juges.
Une autre cérémonie avait été organisée à Saïda en présence de plusieurs magistrats et avocats.
À l’occasion de la quatrième commémoration de l’assassinat des quatre juges à Saïda en 1999, le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a appelé hier l’État à sanctionner les assassins des quatre magistrats, « dont les noms et le refuge sont connus ». « L’État refuse toujours d’assumer ses responsabilités et les îlots de sécurité jouissent d’une...