Ainsi, hier, de Beyrouth, le chef de l’État a insisté sur le recours à la Constitution, « un fondement sur lequel doit reposer le traitement des diverses questions psoées », tout comme sur la nécessité de soulever tous les sujets « litigieux » en Conseil des ministres, dont les décisions doivent être « contraignantes » et « immédiatement exécutoires », qu’elles aient été adoptées « de façon consensuelle » ou bien « à l’issue d’un vote ».
Ainsi, toujours hier et de São Paulo où il assistait au congrès « Planet Lebanon 2003 » en compagnie, notamment, du n° 1 brésilien Lula da Silva, le Premier ministre a insisté sur le fait qu’il partage « totalement » l’ensemble des propos du président Lahoud – particulièrement l’application de la Constitution –, assurant qu’il accepterait « toutes » les décisions que prendrait le Conseil des ministres.
Reste à savoir si cette double volonté de déblocage, pour l’instant purement théorique, résistera à l’impitoyable épreuve du terrain, double elle aussi puisqu’il y aura deux Conseils des ministres la semaine prochaine.
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