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Lutte antidrogue Le rapport annuel du département d’État US rend hommage aux efforts du Liban

Le département d’État américain a applaudi aux efforts réalisés par le Liban dans le cadre de la lutte antidrogue, dans son rapport annuel sur la stratégie internationale pour la lutte contre la drogue.
Le rapport du département d’État US a indiqué que le Liban « n’était plus l’un des principaux pays producteurs de substances illégales ou servant de transit à ces substances ». Il a également signalé que le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, avait initié une campagne contre la drogue et contre la culture du haschisch, du pavot et de l’héroïne, durant l’année 2003, « année de la lutte contre la drogue ».
« Le gouvernement libanais a pris des mesures sévères pour lutter contre la production du cannabis et pour détruire les récoltes de plantations illégales avant leur moisson. Il est toutefois possible que la culture du cannabis reprenne, quoique à une échelle réduite, durant l’année 2003, en raison de l’absence de palliatifs rentables pour les agriculteurs », a noté le rapport.
Et de préciser que la culture du haschisch avait considérablement baissé durant l’année 2002, de même que « le commerce illégal de drogue à travers la frontière libano-syrienne, en raison des efforts déployés par les deux parties pour endiguer les tentatives de trafic ».
Le département d’État a par ailleurs mis en exergue le lien entre la crise économique et la culture du haschisch dans la Békaa, en rendant hommage aux efforts déployés par le gouvernement et les Forces de sécurité intérieure pour empêcher de nouvelles cultures de substances illicites.
Affirmant qu’il existe diverses sortes de drogues au Liban : le haschisch, l’héroïne, la cocaïne, la méthamphétamine, et d’autres substances chimiques telles que l’ecstasy, le rapport a indiqué qu’« il existe encore de petites quantités de haschisch et de héroïne pour la consommation locale ».
Le département d’État a en outre précisé qu’il n’y avait plus de réseaux importants pour le transit de la drogue à travers le Liban, et que ces actions relevaient généralement d’amateurs. Les substances illicites sont importées d’Amérique du Sud et transitent parfois par la Jordanie, la Syrie et l’Europe avant d’arriver au Liban. Ces opérations sont le fait de Libanais résidant en Amérique du Sud en coordination avec des trafiquants de drogue installés au Liban.
Le rapport s’est ensuite longuement attardé sur les réalisations du ministère de l’Intérieur dans le cadre de la lutte contre la drogue, notamment en ce qui concerne la campagne de prévention, les messages sur les téléphones mobiles ou la campagne d’affichage.
Il a également mis en évidence la coordination entre les armées libanaise et syrienne et les autorités européennes pour lutter contre les opérations de transit et le trafic de stupéfiants.
Le département d’État américain a applaudi aux efforts réalisés par le Liban dans le cadre de la lutte antidrogue, dans son rapport annuel sur la stratégie internationale pour la lutte contre la drogue. Le rapport du département d’État US a indiqué que le Liban « n’était plus l’un des principaux pays producteurs de substances illégales ou servant de transit à ces...