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CONGRÈS : VIIes journées odontologiques francophones de l’USJ « De la stratégie à l’application clinique », près de 500 dentistes inscrits malgré la conjoncture(PHOTOS)

« De la stratégie à l’application clinique », tel est le thème des VIIes journées odontologiques francophones de la faculté de médecine dentaire de l’Université Saint-Joseph (USJ), qui se dérouleront du jeudi 5 au samedi 7 juin au campus de la faculté, rue de Damas. « Cette manifestation pluridisciplinaire, explique le professeur Antoine Hokayem, doyen de la faculté, assure aux praticiens généralistes une formation continue, leur permettant non seulement de se tenir au courant de toutes les nouveautés théoriques dans le domaine de la dentisterie, mais aussi de les appliquer directement en cabinet .»

Constituant des références internationales dans le domaine de la dentisterie, les intervenants étrangers donneront, durant les trois journées, des conférences magistrales couvrant une grande diversité de thèmes, ponctuées de séminaires spécialisés. Participeront notamment au congrès les conférenciers suisses Serge Bouillaget et Jacky Samson, italien, Tommaso Cantoni, américain, Monty Rieger, français, Étienne Deveaux, Marie-Violaine Berteretche, Frank Boukobza et Mithridade Davarpanak ainsi que les Libanais du Canada et de France Zareh Ouzounian et Hadi Antoun. De plus, précise le professeur Hokayem, « pour la première fois, une conférence d’introduction à la médecine légale appliquée à l’implantologie sera donnée par le Français Christophe Bou. Sujet qui devrait intéresser les criminologues et la police judiciaire, dans les années à venir ».
Ce congrès, qui a lieu tous les deux ans, est devenu un « must » pour le monde de la dentisterie. En effet, malgré certaines périodes d’interruption durant la guerre, ces journées qui se déroulent le premier week-end du mois de juin sont organisées depuis plus de 14 ans et remportent davantage de succès au fil des ans. Certes, la conjoncture internationale et l’appréhension des congressistes américains à venir au Liban n’ont pas facilité l’organisation du congrès. « Mais, observe le doyen de la faculté de médecine dentaire, l’enthousiasme des dentistes libanais des pays du Golfe et résidant au pays n’a pas faibli, et nous sommes près d’égaler le chiffre record de l’année passée qui a atteint 500 inscrits . »
C’est l’ancien ministre de la Culture Ghassan Salamé qui présidera la séance d’ouverture, jeudi 5 juin à 9 heures, et qui donnera, pour l’occasion, une leçon inaugurale sur la « Mondialisation, revue et non corrigée ».

A.-M. H.

CIRCULATION SANGUINE
Quatre techniques pour traiter les varices

La stagnation du sang dans les veines, qu’elles soient profondes ou superficielles, entraîne leur dilatation. Certaines professions imposant la station debout, ainsi que certaines circonstances de la vie quotidienne contribuent également à cet afflux sanguin qui, à la longue, finit par entraîner des dilatations veineuses désignées comme des varices.

Celles-ci peuvent être apparentes ou profondes, nécessitant, dans certains cas, un traitement approprié. Car seules celles qui traduisent un état veineux déficient ou une gêne exigent un traitement spécifique.
Exposées plus particulièrement à ce risque par la grossesse, les femmes sont plus nombreuses à souffrir de varices que les hommes.
Stripping, phlébectomie, laser sont des techniques qui permettent de contrôler ces maladies en intervenant sur leur évolution. Il est admis, toutefois, que les femmes qui se font soigner convenablement dès le début de ces troubles circulatoires souffriront moins au niveau des jambes et subiront sensiblement moin de dégâts lors de leurs grossesses ultérieures.
Le choix, toutefois, des traitements s’opère à la lumière des résultats d’examens et de type de varices défini par le bilan médical approprié.
Le plus classique des traitements, désigné sous l’appellation de stripping, consiste en une intervention ayant pour objet le retrait de la veine saphène (principale veine de la jambe). De nombreux perfectionnements chirurgicaux permettent la réalisation optimale de cette intervention dont les résultats, dans la majorité des cas, sont appréciables. D’autres techniques chirurgicales, également efficaces, soignent d’autres maux veineux.

Les promesses du laser
L’introduction d’une fibre optique à l’intérieur du vaisseau, délivrant un rayon laser dont la longueur d’onde est calculée avec une très haute précision, pour être absorbé par l’hémoglobine du sang et la paroi veineuse, représente une avancée particulièrement prometteuse.
Sous l’effet de la chaleur s’opère une rétraction de la veine. Dans les jours qui suivent cette opération, les varices localisées en amont disparaissent totalement.
Légèrement enflammée, la veine traitée accuse une très légère rigidité et, par la suite, l’apparition d’une très légère pigmentation, réversible elle aussi.
Les avantages de cette méthode se traduisent par un minimum de cicatrices, la réduction du risque de récidive et de fourmillements et le fait que ce geste entraîne très peu d’inflammation. Réalisée sous anesthésie locale, loco-régionale ou péridurale, cette méthode n’impose qu’une surveillance hospitalière de 24 heures, comme simple mesure de prudence. Le laser devient ainsi une appréciable alternative aux autres méthodes chirurgicales pouvant, dans certains cas, traiter même de grosses varices.

Pour éviter toute récidive

– Éviter d’exposer ses jambes à la chaleur. Marcher, pédaler et courir sont par contre recommandés.
– La prise de veinotoniques ou une cure thermale participent à l’entretien des veines, si elles sont recommandées par l’angiologue traitant.
– La consultation régulière d’un angiologue, une fois que l’on s’est fait opérer, est indispensable pour éviter les récidives.
– Une technique récente permet de supprimer les varices sans les retirer. Sous contrôle échographique, un tube est glissé. La paroi veineuse est chauffée, par électrodes, sur toute la zone à traiter. La veine se rétracte avant de se boucher complètement. Une anesthésie locale est nécessaire.

Rhume, rhinite et nez bouché

Qui ne connaît pas l’éprouvante expérience du nez bouché? Ce qu’on oublie par contre, c’est qu’il s’agit d’un mal qui peut durer, selon sa cause, d’un à deux jours, des semaines et, dans certains cas, des mois! C’est le cas des rhinites allergiques «saisonnières», assez tenaces pour durer parfois toute l’année...
Comme l’indique leurs noms, elles surviennent à une saison précise de l’année. Soit au moment de la pollinisation végétale (de mars à juin) et il s’agit alors du rhume des foins, soit à l’automne, ces allergies sont alors provoquées par certaines moisissures de champignons.
Signe caractéristique de ces allergies: en dehors de ces périodes, le sujet ne souffre d’aucun symptôme relatif à une allergie.
Les rhinites dites «parannuelles» durent, par contre, toute l’année. Leurs causes sont multiples. Très fréquemment, elles sont dues aux acariens. Ces parasites microscopiques envahissent, comme on le sait, les habitations par millions.
Mais on peut aussi devenir allergique à des éléments totalement inoffensifs jusque-là: à certaines plantes, aux poils d’animaux ou à des oiseaux...
Le responsable alors de ces rhinites allergiques est le contact avec le revêtement interne nasal de l’allergène (l’élément qui déclenche la réaction allergique) chez un sujet sensible. Les causes des rhinites parannuelles peuvent varier selon les individus et durer toute l’année.
La réaction allergique peut être déclenchée par la fumée de tabac, le froid, les parfums agressifs ou très forts, les poussières, entraînant des rhinites (inflammations
nasales).

Tests et examens
Dans la recherche des facteurs déclenchants, l’unité de temps et de lieu est déterminante dans l’interrogatoire du sujet allergique. Un certain nombre d’allergènes vont aider à l’orientation des recherches. Mais seuls les tests confirmeront le diagnostic.
Il s’agit de tests cutanés et de tests de «provocation nasale». Les premiers impliquent l’introduction d’une très faible quantité du produit soupçonné sous la peau. Pour les tests de provocation nasale, une goutte d’allergène est déposée dans le nez du sujet. Vingt minutes après, on évalue la réaction anatomique et clinique.
Le traitement consiste, par la suite, à éviter le facteur responsable. Quant aux soins, les possibilités sont multiples.
Antihistaminiques, cortisone, les thérapies associées sont efficaces dans la grande majorité des cas.
La désensibilisation (par injection ou par voie orale) donne de bons résultats.
Quelles peuvent être les conséquences d’une rhinite allergique négligée ou mal soignée? Combinée à d’autres maux (une infection dentaire ou autre), la rhinite peut déclencher une otite ou une sinusite. Ou alors favoriser la survenue de l’asthme, ce qui est surtout valable pour la rhinite allergique.

Thyroïde
Les femmes plus vulnérables

La glande thyroïde a l’allure d’un papillon localisé à la base de la face antérieure du cou. Les dix champs d’action de cette glande polyvalente sont: le poids, la température du corps, la contractilité des muscles, l’humeur (cerveau), le cœur, le transit intestinal, la peau, le cuir chevelu, les yeux, les menstruations.
Sans connaître la raison, il a été constaté que les grossesses et la ménopause constituent des périodes à risque quant au dérèglement de cette glande.
Autre trait particulier: les maladies où les anticorps produits par l’organisme, afin d’assurer sa défense, se mettent à produire des anticorps contre lui-même.
La maladie de Haschimoto ainsi que la maladie de Basedow (hyperthyroïdie) font partie des affections auto-immunes les plus fréquentes. Les endocrinologues imputent au stress la responsabilité de la survenue des grandes perturbations de la glande thyroïde, confirmant ainsi le lien entre le psychisme et les périodes à risque en matière de dérèglement thyroïdien.
Mais il est de plus en plus évident que le stress est, par excellence, un des grands perturbateurs de la glande thyroïde. D’après les statistiques, 9% des accouchées accusent une hypothyroïdie dite du post-partum.

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
« De la stratégie à l’application clinique », tel est le thème des VIIes journées odontologiques francophones de la faculté de médecine dentaire de l’Université Saint-Joseph (USJ), qui se dérouleront du jeudi 5 au samedi 7 juin au campus de la faculté, rue de Damas. « Cette manifestation pluridisciplinaire, explique le professeur Antoine Hokayem, doyen de la faculté, assure aux...