Alors que le secrétaire d’État US Colin Powell achevait hier, à Ryad, sa tournée au Proche-Orient, le terrorisme islamiste a lancé un nouveau défi aux États-Unis en perpétrant trois attentats-suicide contre des complexes résidentiels habités par des ressortissants US dans la capitale saoudienne. Le modus operandi de l’attaque spectaculaire porte en effet la marque de fabrique du réseau el-Qaëda. Le bilan de l’opération reste incertain, les autorités saoudiennes ont avancé le chiffre de trente morts, dont sept Américains, et 194 blessés. Mais le département d’État US craint que le bilan n’atteigne une cinquantaine de morts. Des responsables US avaient peu auparavant évoqué 90 tués, dont 10 à 12 Américains, avant de confirmer le bilan saoudien. Ces attentats, qui auraient été perpétrés par neuf kamikazes, ont été dénoncés à travers le monde, alors que le président américain George W. Bush déclarait que « la guerre contre le terrorisme continue ». Washington a par ailleurs annoncé hier son intention de réduire sa présence diplomatique dans le royaume wahhabite.
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