La présence US à ses portes en Irak a apparemment conduit Téhéran à entamer des discussions directes avec Washington, en évitant toutefois de paraître renier un principe fondateur de la République islamique. Un responsable américain a en effet déclaré sous le couvert de l’anonymat que des diplomates américains et iraniens se sont rencontrés « très récemment » en tête à tête à Genève. Le secrétaire d’État US Colin Powell a pour sa part affirmé hier que les États-Unis « communiquent » régulièrement avec l’Iran. Ces propos interviennent alors que l’ayatollah Mohammed Baqer Hakim, l’une des grandes figures de l’opposition chiite au régime de Saddam Hussein, est rentré samedi d’un exil de 23 ans en Iran. Son frère, Abdel-Aziz Hakim, siège au « Conseil des cinq » considéré par Washington comme le noyau dur de la future autorité intérimaire. Dans le même ordre d’idées, les combattants des Moudjahidine du peuple, un groupe armé opposé au régime iranien et basé en Irak, ont commencé à désarmer, conformément à un accord conclu avec les forces US.
La présence US à ses portes en Irak a apparemment conduit Téhéran à entamer des discussions directes avec Washington, en évitant toutefois de paraître renier un principe fondateur de la République islamique. Un responsable américain a en effet déclaré sous le couvert de l’anonymat que des diplomates américains et iraniens se sont rencontrés « très récemment » en...
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