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Réactions L’opposition satisfaite de la position française

Les milieux de l’opposition ont salué hier la position exprimée par le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin, réclamant l’application de la résolution 520 du Conseil de sécurité. Contacté par L’Orient-Le Jour, l’ancien chef de gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a affirmé « ne pas être étonné » par la position française, dont il s’est réjoui. « C’est la fin d’une ère que j’ai combattue durant plus de dix ans », a-t-il indiqué. « La France est fidèle ainsi à sa position fondée sur le droit international lorsqu’elle demande à la Syrie d’appliquer la 520, d’autant plus que les changements actuels dans la région rendent possible un retrait syrien dans le cadre du processus de paix dans la région et pour le maintien de la stabilité dans la région », a poursuivi Michel Aoun. « La résolution 520 est le seul support juridique au retrait des forces syriennes, vu que ce qui s’est déroulé à Taëf était anticonstitutionnel et que l’accord de Taëf est un document interne illégitime, fruit d’un diktat, et pas un document international », a-t-il ajouté. « À travers cette position, la France pourrait être en train d’aider la Syrie à se mettre à jour afin d’éviter des conséquences internationales qui lui seraient nocives, tout en permettant au Liban de retrouver son indépendance et sa souveraineté. Il s’agit d’une position très sage », a estimé le général Aoun. Le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, a estimé que « l’Onu et les grandes puissances se sont réveillées pour constater que le Liban est un pays lésé et qu’il est grand temps de corriger cela ». « Tel est le nouvel ordre mondial », a indiqué M. Chamoun. Le député Farès Souhaid a indiqué que le Rassemblement de Kornet Chehwane « a toujours plaidé en faveur du retrait syrien du Liban conformément aux accords de Taëf ». M. Souhaid a réclamé l’application de cet accord. Le député Salah Honein a évoqué pour sa part les efforts en faveur d’une coordination américano-française à la suite du conflit entre les deux pays sur la guerre en Irak, estimant que « ce qui intéresse les Français est que la société arabe soit réconciliée avec elle-même pour la relance du processus de paix ». Quant au PDG du quotidien an-Nahar, Gebran Tuéni, il a estimé que « la France tente de revenir politiquement dans la région », qualifiant la position de M. de Villepin de « très importante, surtout qu’elle précède la visite du secrétaire d’État américain dans la région ».
Les milieux de l’opposition ont salué hier la position exprimée par le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin, réclamant l’application de la résolution 520 du Conseil de sécurité. Contacté par L’Orient-Le Jour, l’ancien chef de gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a affirmé « ne pas être étonné » par la position...