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Communautés - Appels pour la paix à l’occasion des Pâques orthodoxes Audeh a évité la politique dans son homélie pascale(photos)

Une foule nombreuse de fidèles ont pris part aux messes matinales de la « Hajmé », qui ont été célébrées comme chaque année, dimanche, à l’occasion de la fête de Pâques chez les communautés suivant le calendrier oriental. C’est à 6h que les messes pour la Résurrection ont eu lieu un peu partout dans le pays. À Beyrouth, le métropolite Élias Audeh a célébré la « Hajmé », en l’église Mar Mitr, à Achrafieh, en présence de plusieurs centaines de fidèles de la communauté grecque-orthodoxe. Dérogeant à une tradition qui se perpétue depuis plusieurs années, le métropolite a évité d’aborder des questions politiques et de commenter la situation dans le pays, se contentant d’expliquer le sens de la Résurrection et son implication dans la vie des chrétiens. « Celui qui vit conformément aux commandements divins et aux lois inattaquables vit en effet dans une liberté totale et ne connaît pas le chaos », a déclaré Mgr Audeh avant de souligner que « la vie chrétienne est celle de l’amour qui ne connaît aucune faille ». « Nous ne reconnaissons pas la chrétienté d’un être qui prêche un autre genre de christianisme », a-t-il ajouté. « Un vrai chrétien ne laisse aucune place à la rancune et à la rancœur dans son cœur », a dit Mgr Audeh, qui a également célébré hier en l’église Saint-Georges des grecs-orthodoxes la messe traditionnelle du lundi de Pâques. Si le métropolite a choisi cette année de célébrer l’office divin du lundi de Pâques en l’église du centre-ville, c’est parce que la communauté grecque-orthodoxe fêtait dans le même temps la saint-Georges. La fête du saint martyr est initialement célébrée le 23 avril, mais elle avait été décalée de quelques jours, parce qu’elle tombait un jour de la semaine sainte. MM. Karam Karam, ministre d’État, Ghassan Moukheiber, député du Metn, ainsi que M. Ghassan Tuéni, ancien chef de la diplomatie, ont assisté à l’office divin. Pour en revenir aux messes du dimanche de Pâques, il convient de souligner que la plupart des homélies qui ont été prononcées à cette occasion ont été axées sur la situation en Irak et dans les territoires palestiniens. Mgr Joseph Jbeili, qui a célébré la Résurrection en l’église Saint-Thomas, à Tyr, a exprimé l’espoir que la paix règne dans le monde et que les peuples qui souffrent connaissent la paix et la sécurité. À Marjeyoun, l’évêque grec-orthodoxe du Liban-Sud, Élias Kfoury, a constaté que l’injustice et l’égoïsme commandent les sorts des peuples, avant de prier pour la paix. « Nous sommes tenus de défendre les valeurs humaines qui constituent l’essence de nos civilisations spirituelles. Notre défense des territoires saints est aussi une défense de la liberté et de la paix dans le monde », a-t-il ajouté.
Une foule nombreuse de fidèles ont pris part aux messes matinales de la « Hajmé », qui ont été célébrées comme chaque année, dimanche, à l’occasion de la fête de Pâques chez les communautés suivant le calendrier oriental. C’est à 6h que les messes pour la Résurrection ont eu lieu un peu partout dans le pays. À Beyrouth, le métropolite Élias Audeh a célébré la...