Communautés - Une foule de fidèles pour entendre Feyrouz à la cathédrale Saint-Georges Le vendredi saint orthodoxe célébré partout dans la ferveur(photos)

Les communautés qui suivent le calendrier oriental ont célébré hier le vendredi saint dans la ferveur et le recueillement dans différentes régions du Liban. Les cérémonies d’hier ont surtout été marquées par la prestation de Feyrouz, qui a chanté, comme chaque année, les cantiques traditionnels du vendredi saint dans la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, au centre-ville de Beyrouth. De son côté, le métropolite Élias Audeh a célébré la prière des heures au couvent Zahret el-Ihsan, à Achrafieh, et l’office de l’enterrement du crucifié, en l’église de l’Annonciation, à Achrafieh. À Rabieh, les cérémonies de la descente de la Croix et de l’enterrement du Crucifié ont eu lieu en l’église Saint-Élie des grecs-orthodoxes. À Broummana, l’office du vendredi saint a été célébré en l’église Saint-Georges. Dans le Akkar, des offices ont été célébrés dans plusieurs localités, notamment à Halba, où se sont déroulées les processions du chemin de croix. Les sermons ont porté sur « les souffrances quotidiennes infligées par les armées étrangères au peuple palestinien et au peuple irakien ». Dans la localité de Kfarhara, l’office a été célébré par le métropolite Boulos Bandali, qui a évoqué la victoire du Christ sur la mort à travers la résurrection. « Nous attendons que Dieu donne la force à notre pays, à notre région arabe et au monde entier pour qu’y règne la paix réelle », a indiqué Mgr Bandali. Plusieurs offices ont également été célébrés dans le Koura. Au couvent Notre-Dame à Jabal Hamatoura, l’archimandrite Farah a célébré l’office de la mise en terre du Crucifié, devant une foule de croyants. Une procession s’est ensuite déroulée dans la cour du couvent. À l’église des Saints-Georges et Bakhos, à Kosba, c’est le père Émile Chéhadé qui a célébré la messe, secondé par le père Dimitrios Bakhos. Des scouts orthodoxes ont par ailleurs participé à la procession du chemin de croix dans les rues du village. À l’église Notre-Dame, à Amioun, le père Élias Yazbeck a célébré l’office de la mise en terre du Crucifié après la procession du chemin de croix dans les rues du village. Au couvent Notre-Dame de Balamand, c’est l’évêque Youhanna Yazigi, supérieur du couvent, qui a célébré l’office. À Tyr, le métropolite Joseph Jbeïly a célébré l’office en l’église Saint-Thomas. Mgr Jbeïly a souhaité dans son sermon que « les peuples opprimés de la terre jouissent de la sécurité et de la paix, et puissent vivre en liberté ».