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Liban-France - Le Premier ministre reçu hier soir par Chirac à l’Élysée Hariri s’engage à poursuivre les réformes

Le Premier ministre, Rafic Hariri, a assuré hier soir à Paris, à l’issue d’un entretien avec le président français Jacques Chirac, que le nouveau gouvernement poursuivrait les réformes que le précédent cabinet s’était engagé à appliquer en échange de l’aide internationale consentie au Liban. « Le président Chirac était soucieux de savoir comment le nouveau gouvernement allait procéder pour ce qui est de l’application des recommandations de Paris II, comme par exemple les privatisations. Je lui ai assuré que le nouveau cabinet ainsi que le président Émile Lahoud se sont promis d’appliquer les engagements vis-à-vis des participants à Paris II », a déclaré M. Hariri aux journalistes à l’issue de son entretien de plus de deux heures au palais de l’Élysée. Les grands bailleurs de fonds du Liban lui avaient consenti en novembre dernier plus de 4 milliards de dollars de crédits, dans le cadre de la conférence de Paris II, pour lui éviter une crise financière grave. Mais la communauté internationale avait demandé en échange la mise en œuvre de réformes structurelles et le lancement de privatisations. Le Premier ministre, qui était accompagné de l’ambassadeur du Liban à Paris, Élysée Alam, et de son conseiller pour les questions européennes, Basile Yared, a annoncé qu’il avait aussi discuté avec Jacques Chirac de la situation en Irak et de la relance du processus de paix au Proche-Orient. « Le président Chirac est inquiet de la situation dans la région et nous le sommes aussi », a-t-il dit. « La guerre contre l’Irak a eu des répercussions sur les relations internationales et sur le rôle des Nations unies », a-t-il ajouté, indiquant que M. Chirac a insisté sur la nécessité à l’heure actuelle de rendre publique la « feuille de route » mise au point par le quartette (États-Unis, Union européenne, Russie et Onu) pour relancer le processus de paix israélo-arabe, « car cette question est le problème central dans la région ». « Il (M. Chirac) s’attend à ce que ce document soit publié dès le vote de la confiance du conseil législatif palestinien au gouvernement palestinen » d’Abou Mazen (Mahmoud Abbas), a poursuivi M. Hariri. « En dépit de son inquiétude pour le Proche-Orient, le président français souhaite que le processus de paix puisse à nouveau aller de l’avant et le plus tôt possible. Il désire aussi voir les Nations unies jouer un grand rôle, dans le cadre du quartette, pour parvenir à une solution au Proche-Orient », a encore dit le Premier ministre. Interrogé sur les menaces américaines contre la Syrie et le Hezbollah, M. Hariri a répondu : « Au Liban, et je crois aussi chez nos frères en Syrie, nous envisageons cette situation avec sérieux et ouverture. Nous sommes disposés à examiner une solution aux problèmes avec un esprit de coopération positive, tout en restant attachés à nos constantes nationales et à nos droits nationaux dans les territoires occupés tant au Liban qu’en Syrie. » Enfin, il a indiqué que le Liban s’inquiétait de l’absence de toute référence au problème des réfugiés palestiniens dans la « feuille de route », mais qu’il « ne pouvait avoir une opinion tranchée sur cette affaire », car il n’a pas encore été officiellement notifié de la teneur de ce document.
Le Premier ministre, Rafic Hariri, a assuré hier soir à Paris, à l’issue d’un entretien avec le président français Jacques Chirac, que le nouveau gouvernement poursuivrait les réformes que le précédent cabinet s’était engagé à appliquer en échange de l’aide internationale consentie au Liban. « Le président Chirac était soucieux de savoir comment le nouveau...